Masdar signe un accord historique avec l’Égypte. Cette coopération a pour but de développer des usines de production d’hydrogène renouvelable. Ces installations seront principalement situées dans la zone économique du canal de Suez et sur la côte méditerranéenne. Elles seraient opérationnelles d’ici 2026 et produiraient 100 000 tonnes d’e-méthanol par an.
Des décisions géopolitiques et stratégiques pour Masdar
Mostafa Kamal Madbouly, Premier ministre de la République arabe d’Égypte, a exprimé sa joie de cette signature avec les « frères égyptiens » aux EAU.
Il a aussi souligné les directives du président Abdel Fattah El-Sisi, pour renforcer et consolider les relations avec les EAU dans divers secteurs, afin de contribuer à la réalisation des intérêts des deux nations. Le Dr Sultan bin Ahmed Al Jaber, ministre de l’industrie et des technologies avancées des Émirats arabes unis, a déclaré :
« Les accords de partenariat conclus aujourd’hui pour explorer le développement de la production d’hydrogène vert démontrent la force de la relation étroite entre les Émirats arabes unis et la République arabe d’Égypte ».
L’Égypte, une future puissance énergétique ?
L’État a appuyé sur le fait qu’il encourageait les investissements dans les projets verts. En effet, il croit au potentiel de l’Égypte à devenir un important pôle pivot et régional dans ce secteur vital. Cela devrait transformer le système énergétique mondial au cours de la période à venir. Ces projets permettront également d’accélérer le processus de transition énergétique dans la région.
Par ailleurs, le Dr Mohamed Shaker El-Markabi, ministre égyptien de l’électricité et des énergies renouvelables, a confirmé que la signature des deux protocoles d’accord aujourd’hui soutient la vision de l’Égypte d’étendre les projets d’énergie renouvelable et propre. Il a ajouté que la stratégie nationale pour le mix énergétique est actuellement en cours de révision. Car il faut inclure l’hydrogène vert, en vue de son lancement au cours de la période à venir. Des électrolyseurs pourraient aussi être installés dans la même zone que les usines. Ils pourraient être étendus jusqu’à 4 GW d’ici 2030 et produire 2,3 millions de tonnes d’ammoniac vert.