Pour le 6e trimestre consécutif, les prix connaissent une hausse constante sur le marché du pétrole. Le marché anticipe déjà un rééquilibre entre l’offre et la demande début 2022.
L’offre devrait en effet augmenter selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA), malgré les incertitudes sur la pandémie. Au point même de surpasser la demande. En cause, le ralentissement de la croissance et les hausses de production aux États-Unis et dans les pays de l’OPEP+.
Le marché du pétrole en quête de rééquilibrage
L’IEA table déjà sur une reconstitution des stocks d’hydrocarbures en 2022. De même, les prix du WTI devraient connaitre une baisse de 1, 86$/b pour atteindre 66,42$/b en moyenne sur 2022. le Brent devrait connaitre une baisse similaire jusqu’à 70,05$/b.
Cependant, des doutes persistent sur les suites de la pandémie avec le variant Omicron. Si pour l’instant la situation joue en faveur d’une baisse des prix, la réaction du marché reste incertaine.
Si une baisse accélérée de la demande joue en faveur d’une désinflation, une baisse trop importante pourrait brutalement réduire l’offre.
Aucunes certitudes
Ce faisant, un retour à l’équilibre du marché du pétrole serait reporté et l’incertitude perdurerait. Une situation d’autant plus prévisible que l’OPEP+ n’a cessé de faire part de ses inquiétudes vis-à-vis de la reprise épidémique.
« On ne sait pas encore clairement comment l’omicron affectera les marchés pétroliers et l’économie en général. », « les effets potentiels de la propagation de cette variante sont incertains. », déclare l’IEA.
La volatilité va perdurer
En conclusion, si le marché tend à la désescalade, il ne faut pas s’attendre à retrouver les équivalents pré-pandémiques rapidement. La situation reste hautement instable et la volatilité ambiante est appelée à perdurer malgré l’accalmie.