MadoquaPower2X, créant plus de 200 emplois directs et indirects, utilisera des énergies renouvelables et 500 MW de capacité d’électrolyse. Par ailleurs, il s’agit du premier projet installé sur le futur pôle énergétique et technologique de Sines. La production sera à l’échelle industrielle : 50 000 tonnes d’hydrogène renouvelable et 500 000 tonnes d’ammoniac vert par an.
MadoquaPower2X, une première pour le Portugal
Ce projet est la première véritable étape dans la mise en œuvre d’un nouveau modèle de transition énergétique, dont le Portugal est un précurseur. Le pays s’affirme donc comme un acteur pertinent du nouvel ordre mondial énergétique.
L’hydrogène produit dans le cadre de ce projet peut être utilisé par l’industrie locale ainsi que traité pour créer de l’ammoniac vert, destiné à l’exportation depuis le terminal du port de Sines.
Rogaciano Rebelo, PDG de Madoqua, a expliqué :
« Le Portugal est bien positionné pour jouer un rôle clé dans l’espace émergent de la transition énergétique en Europe. Le projet, ainsi que le développement d’actifs dédiés à la production d’énergie renouvelable, contribuera de manière significative à la stratégie nationale de l’hydrogène du Portugal ».
Le projet est en cours de développement. Il devrait être pleinement autorisé et prêt pour une décision d’investissement finale d’ici fin 2023. La construction devant commencer par la suite et la première production d’hydrogène d’ici le milieu de la décennie.
Le consortium ne s’arrête pas là
Philip Christiani, associé chez CIP, a déclaré :
« Nous sommes ravis d’annoncer notre implication dans MadoquaPower2X, un projet européen pionnier d’hydrogène renouvelable. Sines offre un excellent emplacement pour ce projet. La proximité de l’industrie lourde locale, un terminal d’exportation existant et la volonté politique démontrée par le Portugal d’être un leader clé de l’hydrogène renouvelable en Europe. Nous sommes impatients de travailler avec nos partenaires du consortium pour donner vie à MadoquaPower2X ».
Les membres du consortium explorent les opportunités avec les parties prenantes pour étendre davantage le projet. Le but étant de produire 1 million de tonnes d’ammoniac vert par an, afin de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 1 million de tonnes par an.
Les phases suivantes commenceront le développement en 2024, avec une mise en service complète avant 2030.