L’Union européenne et les États-Unis concluent un accord tarifaire de 15% sur les échanges

Un accord majeur sur les droits de douane, scellé en Écosse, prévoit l’application d’un tarif de 15% sur la majorité des exportations européennes vers les États-Unis, accompagné de vastes engagements d’achats énergétiques et d’investissements croisés entre les deux puissances.

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Les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne ont abouti à un compromis imposant un droit de douane uniforme de 15% sur la plupart des biens européens entrant sur le marché américain. L’accord, annoncé à l’issue d’une rencontre entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, vise à désamorcer les tensions commerciales qui menaçaient de s’intensifier.

Des investissements énergétiques massifs sur trois ans

Dans le cadre de cette entente, Bruxelles s’est engagé à acheter, sur une période de trois ans, l’équivalent de $750mn d’hydrocarbures, de combustibles nucléaires et de semi-conducteurs américains, incluant le gaz naturel liquéfié. L’Union européenne prévoit également un volume d’investissements directs à hauteur de $600mn aux États-Unis, comprenant l’acquisition de matériels militaires. Ces transactions s’ajoutent à la suppression des droits de douane pour certains secteurs stratégiques, tels que l’aéronautique, certaines substances chimiques, équipements pour semi-conducteurs et quelques produits agricoles.

Le nouveau tarif de 15% reste néanmoins supérieur à celui de 10% concédé au Royaume-Uni lors d’un précédent accord. Cette disparité crée un environnement commercial différencié sur le continent européen, particulièrement notable sur l’île d’Irlande, où l’Irlande du Nord bénéficie d’un taux plus favorable grâce à l’accord du Royaume-Uni.

Réactions contrastées et impact industriel

En Allemagne, le gouvernement a salué l’accord pour avoir évité une escalade qui aurait lourdement affecté l’économie exportatrice et en particulier l’industrie automobile. Cependant, plusieurs fédérations industrielles allemandes ont déploré l’effet négatif attendu de la nouvelle grille tarifaire, le secteur chimique évoquant des taux encore trop élevés et les constructeurs automobiles signalant déjà un impact sur leurs résultats financiers, à l’image de Volkswagen qui estime à €1.3bn ($1.5bn) la perte enregistrée au premier semestre.

La structure du compromis laisse en suspens certains détails, notamment pour les secteurs du vin et des spiritueux français et néerlandais, pour lesquels aucune exemption claire n’a été obtenue. Les droits de douane de 50% sur l’acier et l’aluminium, déjà en vigueur, restent inchangés dans l’attente d’une possible évolution vers un système de quotas, sujet à de nouvelles négociations.

Perspectives et incertitudes pour les échanges transatlantiques

La portée de cet accord, qualifié de cadre provisoire, laisse la porte ouverte à des ajustements ultérieurs, la présidence américaine s’étant réservé la possibilité d’augmenter les tarifs en cas de non-respect des engagements d’investissement européens. Plusieurs analystes ont relevé que le texte n’offre pas de garanties écrites définitives, maintenant ainsi une certaine incertitude pour les opérateurs du secteur énergétique et industriel.

La balance commerciale entre les États-Unis et l’Union européenne, qui a représenté environ $976mn d’échanges en biens en 2024, continuera d’être étroitement surveillée. Les États-Unis anticipent des recettes tarifaires de l’ordre de $90mn selon les flux d’importation enregistrés l’an dernier, tandis que les entreprises européennes devront intégrer ce nouveau coût dans leur stratégie à l’export.

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