L’UE se tourne vers le gaz du Nigeria

À la recherche d'alternatives au gaz russe pour assurer son approvisionnement, l'UE se tourne vers le Nigeria.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie perturbe l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne. Cherchant à se détacher du gaz russe, l’UE explore d’autres pistes pour assurer sa sécurité énergétique. Toutefois, la tâche s’annonce compliquée et la crainte d’une pénurie est de plus en plus importante.

Dans ce contexte, la Commission européenne demande aux États membres de réduire leur consommation de gaz de 15% entre août et mars. Alors que cet objectif reste jusqu’ici purement sur une base volontaire, il est tout à fait envisageable qu’il devienne obligatoire. Cela repose sur la décision de la Commission de déclarer un état d’urgence ou non.

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L’UE veut importer plus de gaz nigérian

C’est dans ce contexte que l’UE, en quête d’alternatives, se tourne vers le gaz du Nigéria. Souhaitant augmenter les importations de gaz nigérian, Matthew Baldwin s’est rendu au Nigéria qui fournit d’ores et déjà 14% des approvisionnements de GNL de l’UE.  Toutefois, les importations européennes en provenance du Nigéria sont à la baisse. De fait, en 2018, l’UE importait 26 bcm du Nigéria. L’année dernière, les importations de l’UE s’élevaient à 23 bcm.

Cependant, M. Baldwin se dit optimiste quant aux exportations gazières du Nigeria. Le pays prend des mesures pour garantir la sécurité des infrastructures gazières. De fait, le Nigeria fait face à de nombreux vols et au vandalisme dans la région du Delta du Niger.

De plus, la capacité du gazoduc trans-nigérian devrait augmenter d’ici août 2022. Aujourd’hui, le terminal de Bonny Island ne fonctionne qu’à 60% de sa capacité, néanmoins celle-ci pourrait atteindre les 80%.

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