L’OPEP+ ne devrait pas anticiper de changement d’orientation du niveau de production de pétrole selon Lukoil.
Cependant, une baisse potentielle de la consommation est à craindre en raison du variant Omicron qui se propage rapidement.
L’OPEP+ devrait maintenir sa politique
La prochaine réunion de l’OPEP+ est prévue pour le 4 janvier 2022. Période à laquelle la demande de pétrole est estimée à 99,13 millions de barils par jour (bpj).
Par conséquent, pour le groupe pétrolier russe, le variant Omicron n’aurait qu’un impact transitoire sur l’économie mondiale. L’augmentation de la production pétrolière, dans un contexte de diminution de la demande, permettra ainsi de baisser les prix du brut.
En outre, Lukoil ne devrait pas atteindre les niveaux de production d’avant la crise du Covid, comme prévu en avril 2021. Cependant, la société estime que sa production d’hydrocarbures augmentera de 1,4% à 1,5% par an lors des dix prochaines années.
Entre $60 et $80 le baril en 2022
Au niveau des prix, la major russe anticipe une fourchette pour 2022 comprise entre $60 et $80 le baril. Des pics de prix ne sont pas à exclure, mais ils resteront, globalement, acceptables pour les consommateurs et les producteurs.
D’autant que le prix du Brent est déjà en baisse depuis la détection du premier cas d’Omicron au 24 novembre 2021. À cette date, le baril s’appréciait à $83,12 le baril, contre $74,76 au 16 décembre 2021.
Le 15 décembre 2021, Lukoil maintenait son scénario 2022 à $50 le baril. L’entreprise réévaluera la situation en mars 2022.
Enfin, Le vice-président de la société confirme qu’elle atteindra la neutralité carbone d’ici à 2050. Il prévoit, pour cela, une modernisation des raffineries en Europe pour atteindre ce résultat.