Chaque année, au Danemark, deux projets Power-to-X sont sélectionnés pour recevoir une finance publique. L’année dernière, Green Fuels for Denmark, développé par Ørsted, en faisait partie.
Pour ce faire, le projet doit d’abord être reconnu par la Commission européenne comme projet important d’intérêt européen commun (IPCEI). Cela repose sur le fait de contribuer à la croissance économique durable, à la création d’emplois et à la compétitivité de l’économie européenne.
Un projet audacieux mais prometteur.
Green Fuels for Denmark s’est vu accorder l’IPCEI par la Commission européenne. Ce projet vise à produire de grandes quantités de carburants verts durables pour le transport routier, maritime et aérien dans la région de Copenhague.
Le gouvernement Danois octroie 850 millions de couronnes danoises pour chacun des projets. Les principaux partenaires de Green Fuels for Denmark sont principaux acheteurs de transports. Elles regroupent le secteur routier, maritime et aérien.
Avec ce financement, ils vont pouvoir développer les premières phases du projet. Elles portent sur la concurrence nécessaire à apporter aux énergies fossiles.
En outre, cela revient à optimiser l’industrialisation de l’hydrogène renouvelable et des carburants verts. Les acteurs de ce projet s’en réjouissent.
Comme Olivia Breese, Senior Vice President et Head of P2X d’Ørsted : « Nous sommes très heureux que Green Fuels for Denmark ait été identifié comme étant d’intérêt européen commun. L’IPCEI est un élément clé pour la création d’une Europe verte et indépendante sur le plan énergétique. Elle débloque des montants substantiels de financement pour faire mûrir l’industrie[…]. »
Le power-to-X se place comme une technologie de base pour lutter contre le dérèglement climatique. Dorénavant , Ørste veut devenir un acteur prépondérant dans le domaine de l’hydrogène renouvelable et des carburants verts. Ils ont désormais un portefeuille conséquent et diversifié pour y parvenir. Avec l’IPCEI accordé, cela montre que l’entreprise a une place de pus en plus importante.
Ce projet souhaite à terme avoir une capacité de 1.300 MW. Pour y parvenir, il se déroule en plusieurs phases distinctes. Une première phase (10 MW) pour fournir chaque année 1.000 tonnes d’hydrogène renouvelable pour le transport routier lourd.
Deuxièmement, les 100 MW au total produiront annuellement plus de 50.000 tonnes d’e-méthanol principalement dédiées pour le transport maritime.
Une troisième phase prévoit d’atteindre une capacité cumulée de 300 à 350 MW.
Enfin, une quatrième phase pourra produire 275.000 tonnes de carburants renouvelables par an (capacité totale soit 1.300 MW).
Sous réserve du bon déroulement du projet et des investissements, il devrait être fini en 2027.