En Europe, certains experts de l’Union Européenne (UE) craignent que l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte ne repose de trop sur les promesses de décarbonation de ces combustibles à l’avenir. Qu’ainsi leur impact actuel ne soit pas correctement pris en compte.
Certains experts de l’Europe doutent
Le groupe d’experts déclare que certains conseillers craignent que ce projet nuise à la mission de la taxonomie durable. Et pour cause, les nouveaux critères présentent des faiblesses. Des failles signifiantes ainsi qu’ils ne sont pas bien adaptés aux produits financiers durables.
Ainsi, selon le projet, les usines à gaz pourront obtenir une étiquette verte. Mais seulement dans le cas où ces infrastructures répondraient à des critères comprenant une limite d’émissions de CO2 par kWh. Et ce, sur une durée de 20 ans.
Par conséquent, la performance des usines sera évaluée sans aucune garantie que leurs émissions diminueraient au fil des années. Il est donc possible d’avoir des émissions élevées au début. Par la suite, l’actif tombera simplement hors de l’alignement de la taxonomie, mais continuera de fonctionner.
Des problèmes liés aux gestionnaires d’actifs
Cela pourrait également poser des problèmes aux gestionnaires d’actifs puisqu’ils évalueraient les revenus actuels d’une activité en fonction des références vertes attendues de l’activité dans les prochaines décennies.
Cela représente donc un décalage entre ce que le produit financier pourrait réclamer et l’objectif de ces critères.
La Commission Européenne tente de rassurer
Un porte-parole de la Commission européenne (CE) déclare néanmoins que la taxonomie ne reconnaîtrait que les investissements qui s’engagent à accélérer la transition verte de l’UE.
L’inclusion du gaz naturel ou du nucléaire s’accompagnera de conditions claires et strictes associées à son utilisation conformément aux objectifs climatiques européens. Et ce, tout en engageant des garanties contre des dommages environnementaux importants.