Les Taux de Fret des navire-citernes Augmentent

Le fret des navires-citernes propres d'Amérique dépasse les taux du boom du stockage flottant de 2020 au 5 avril.

Les taux de fret des principaux navires-citernes propres de la côte du golfe du Mexique ont augmenté de 22 % vers le Chili, de 25 % vers les Caraïbes et de 38 % vers le Brésil le 5 avril.

Les raisons de cette augmentation des taux de fret

Le coût du transport de cargaisons de produits pétroliers propres sur les routes interrégionales des Amériques a explosé. Il a dépassé les niveaux observés au plus fort du boom du stockage flottant pandémique en avril 2020. 200 millions de barils de brut avaient en effet été mis en stockage flottant, soit 5 % de la flotte mondiale de pétrolier.

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Différents facteurs ont suscité une forte demande de la part des affréteurs. D’une part, la demande accrue de production d’électricité et la réduction des taux d’utilisation des raffineries. D’autre part, une demande accrue en diesel pendant la saison des récoltes en Argentine et au Brésil. Ainsi l’augmentation de la demande a rapidement épuisé le tonnage des pétroliers de moyenne portée ouverts sur la côte américaine du Golfe du Mexique.

Un armateur déclare :

« Il ne reste plus de pétroliers à charger rapidement, les affréteurs ont essayé de rester en avance sur la courbe, ils regardent donc plus loin, jusqu’à la deuxième quinzaine d’avril ».

Les affréteurs cherchent des solutions

Les affréteurs, pressés par la demande, doivent trouver le meilleur moment pour charger leurs cargaisons pour les voyages. Un second armateur déclare à ce sujet :

« Nous avons l’habitude de voir des cargaisons jusqu’à cinq jours à l’avance, maintenant nous voyons une moyenne d’affréteurs qui cherchent à charger huit jours à l’avance ».

En effet, pas moins de 11 cargaisons différentes de produits pétroliers raffinés n’étaient pas couvertes à la fin de la journée de négociation du 5 avril.

Pour répondre à ce défi, les affréteurs ont choisi d’augmenter la taille de leurs cargaisons. Certains d’entre eux ont augmenté la taille des cargaisons de 38 000 tonnes à 60 000 tonnes. Ils espèrent ainsi alléger la pression sur le marché des tonnages moyens. Un courtier maritime exprime ses inquiétudes à ce sujet.

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