Les Européens exclus des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis

Alors que les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis se poursuivent, les pays européens se retrouvent mis à l'écart, bien que leur rôle ait été central dans l'accord de 2015.

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Les discussions sur le programme nucléaire iranien ont pris une nouvelle direction le 12 avril, lorsque l’Iran et les États-Unis, sans relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé des négociations sous la médiation du sultanat d’Oman. Ces pourparlers arrivent dans un contexte de tension croissante, l’Iran étant désormais « très proche » d’obtenir l’armement nucléaire, selon Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Bien que l’accord nucléaire de 2015 ait été négocié principalement par les Européens, ces derniers se retrouvent actuellement marginalisés dans les discussions, un retournement important dans ce dossier diplomatique.

Les Européens mis à l’écart

Depuis le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire en 2018, sous l’administration Trump, les pays européens, qui étaient des acteurs clés dans la négociation initiale, n’ont cessé de perdre de l’influence. Bien que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, membres du groupe E3, aient été associés à des discussions de suivi avec l’Iran, notamment en octobre, novembre, janvier et février derniers, ils ne sont désormais que des observateurs, sans rôle direct dans les négociations actuelles. L’Iran et les États-Unis, avec l’intervention omanaise, ont choisi de concentrer les discussions sur un cadre bilatéral, laissant de côté les Européens.

Le rôle limité des Européens

Les Européens, malgré leur position secondaire, continuent d’apporter un soutien à l’initiative diplomatique. Toutefois, leur rôle semble désormais limité à un soutien verbal. Comme le souligne David Khalfa de la Fondation Jean-Jaurès, bien que les Européens aient initialement facilité le processus de négociation, leur capacité à influencer l’accord est désormais restreinte. Ali Vaez, de l’International Crisis Group, explique que cette situation résulte d’une série de décisions prises au fil des années, notamment le retrait des États-Unis par Donald Trump, qui a profondément modifié la dynamique des négociations.

Le mécanisme de « snapback » comme dernier levier

Malgré leur marginalisation, les Européens conservent un levier important : le mécanisme de « snapback », qui permet de réimposer des sanctions internationales en réponse à des violations de l’accord nucléaire par l’Iran. Ce mécanisme pourrait jouer un rôle crucial si l’Iran venait à dévier de ses engagements. Cependant, comme l’indique Thierry Coville, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), ce levier est désormais perçu comme limité, notamment en raison de la réticence des États-Unis à inclure l’Union européenne dans les négociations. En outre, l’activation du « snapback » pourrait mener à une escalade des tensions, avec des risques d’effets secondaires négatifs, comme le retrait de l’Iran du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Thaïlande et Japon renforcent leurs achats de brut américain dans un contexte de tensions géopolitiques

Face aux risques liés aux approvisionnements du Moyen-Orient, les raffineurs thaïlandais et japonais se tournent vers le brut américain, soutenus par des incitations tarifaires et des stratégies alignées avec les discussions commerciales bilatérales.

Macron appelle l’Europe à agir contre la flotte fantôme russe après une saisie au large

La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.

Les sanctions de l’ONU contre l’Iran réactivées, pression accrue sur les échanges

L’activation du mécanisme de snapback rétablit l’ensemble des sanctions de l’ONU contre l’Iran, impactant directement les secteurs de l’armement, de la finance et du commerce maritime international.
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L’Union européenne intensifie sa coopération énergétique avec le Groenland

Le commissaire Dan Jørgensen est en visite au Groenland pour renforcer les liens énergétiques avec l’Union européenne, dans un contexte de doublement envisagé des fonds européens pour la période 2028-2034.

Ministres européens et iranien se réunissent à New York pour éviter retour des sanctions

Les chefs de la diplomatie européenne et iranienne se retrouvent à New York pour tenter d’éviter le rétablissement des sanctions de l’ONU liées au programme nucléaire de Téhéran.

Le Canada et le Mexique lancent un partenariat stratégique axé sur l’énergie et les infrastructures

Le premier ministre canadien Mark Carney annonce un accord bilatéral avec le Mexique incluant des investissements ciblés dans les corridors énergétiques, les infrastructures logistiques et la sécurité transfrontalière.
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Trump demande à l’OTAN de cesser tout achat de pétrole russe par ses membres

Le président américain a appelé à un arrêt immédiat des importations de pétrole russe par les pays membres de l’OTAN, dénonçant une contradiction stratégique alors que des sanctions sont envisagées contre Moscou.

L’Iran retire une résolution nucléaire sous pression financière des États-Unis

Téhéran a retiré une résolution dénonçant les attaques contre ses installations nucléaires, citant des pressions américaines sur les membres de l’AIEA, qui craignaient une suspension des contributions volontaires de Washington.

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.
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La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.
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Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.
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Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.
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Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

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