Les Européens exclus des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis

Alors que les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis se poursuivent, les pays européens se retrouvent mis à l'écart, bien que leur rôle ait été central dans l'accord de 2015.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Les discussions sur le programme nucléaire iranien ont pris une nouvelle direction le 12 avril, lorsque l’Iran et les États-Unis, sans relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé des négociations sous la médiation du sultanat d’Oman. Ces pourparlers arrivent dans un contexte de tension croissante, l’Iran étant désormais « très proche » d’obtenir l’armement nucléaire, selon Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Bien que l’accord nucléaire de 2015 ait été négocié principalement par les Européens, ces derniers se retrouvent actuellement marginalisés dans les discussions, un retournement important dans ce dossier diplomatique.

Les Européens mis à l’écart

Depuis le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire en 2018, sous l’administration Trump, les pays européens, qui étaient des acteurs clés dans la négociation initiale, n’ont cessé de perdre de l’influence. Bien que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, membres du groupe E3, aient été associés à des discussions de suivi avec l’Iran, notamment en octobre, novembre, janvier et février derniers, ils ne sont désormais que des observateurs, sans rôle direct dans les négociations actuelles. L’Iran et les États-Unis, avec l’intervention omanaise, ont choisi de concentrer les discussions sur un cadre bilatéral, laissant de côté les Européens.

Le rôle limité des Européens

Les Européens, malgré leur position secondaire, continuent d’apporter un soutien à l’initiative diplomatique. Toutefois, leur rôle semble désormais limité à un soutien verbal. Comme le souligne David Khalfa de la Fondation Jean-Jaurès, bien que les Européens aient initialement facilité le processus de négociation, leur capacité à influencer l’accord est désormais restreinte. Ali Vaez, de l’International Crisis Group, explique que cette situation résulte d’une série de décisions prises au fil des années, notamment le retrait des États-Unis par Donald Trump, qui a profondément modifié la dynamique des négociations.

Le mécanisme de « snapback » comme dernier levier

Malgré leur marginalisation, les Européens conservent un levier important : le mécanisme de « snapback », qui permet de réimposer des sanctions internationales en réponse à des violations de l’accord nucléaire par l’Iran. Ce mécanisme pourrait jouer un rôle crucial si l’Iran venait à dévier de ses engagements. Cependant, comme l’indique Thierry Coville, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), ce levier est désormais perçu comme limité, notamment en raison de la réticence des États-Unis à inclure l’Union européenne dans les négociations. En outre, l’activation du « snapback » pourrait mener à une escalade des tensions, avec des risques d’effets secondaires négatifs, comme le retrait de l’Iran du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.
en_114070920252540

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.
en_11402092043540

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.

Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.

Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.
en_11403008278540

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.

L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.

Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.
en_1140250836540

Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.

Russie et Inde renforcent leurs échanges énergétiques malgré la pression américaine

La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.

Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

Des infrastructures énergétiques azerbaïdjanaises visées en Ukraine remettent en question la sécurité des flux gaziers entre Baku et Kyiv, alors qu’un nouvel accord de livraison vient à peine d’être signé.
en_1140180842540

L’Iran coupe 1,4 GW à l’Irak, Bagdad accélère les interconnexions régionales

La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.

La Chine rejette la menace européenne de rétablir les sanctions contre l’Iran

Pékin s’oppose à l’éventuel retour des sanctions du trio européen contre l’Iran, alors que l’échéance de l’accord sur le nucléaire approche et que les tensions diplomatiques s’intensifient autour de Téhéran.

Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.
en_114014082030540

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.

Irak et Syrie relancent le pipeline Kirkuk-Baniyas pour contourner les routes traditionnelles

Bagdad et Damas intensifient leurs discussions pour réactiver l'oléoduc de 850 km fermé depuis 2003, offrant une alternative méditerranéenne face aux tensions régionales et aux blocages d'exportation.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.