Les États-Unis franchissent l’étape de la fusion

Les États-Unis réalisent pour la première fois, la fusion, par le laboratoire national du Department Of Energy (DOE).

Les États-Unis réalisent pour la première fois, la fusion, par le laboratoire national du Department Of Energy (DOE).

Les États-Unis réalisent l’allumage par fusion

Aux États-Unis, les chercheurs produisent ainsi plus d’énergie à partir de la fusion comparée à l’utilisation pour la réaliser. Cela promet de nouvelles découvertes en matière d’énergie propre et de gestion des armes nucléaires. La première expérience d’allumage par fusion intervenait le 5 décembre.

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Une équipe de la National Ignition Facility (NIF) du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) réussissait cette étape. Cette expérience fait suite à des décennies d’avancées vers la fusion nucléaire. La fusion est le processus par lequel deux noyaux légers se combinent pour former un seul noyau plus lourd, libérant une grande quantité d’énergie.

Pour cette réalisation, le LLNL utilise un système laser, le plus grand et puissant du monde, le NIF. Il utilise des faisceaux laser qui permettent de créer des températures et des pressions semblables à celles qui règnent au cœur des étoiles. La fusion produit ainsi plus d’énergie que l’énergie laser utilisée pour l’alimenter.

Plus précisément, l’expérience du LLNL délivrait 2,05MJ d’énergie à la cible, permettant de produire 3,15 MJ d’énergie de fusion. Cela démontre pour la première fois une base scientifique des plus fondamentales pour l’énergie de fusion inertielle. Cette réalisation offre une capacité sans précédent pour soutenir le programme de gestion des stocks de l’Administration nationale de la sécurité nucléaire (NNSA).

Un avenir prometteur

En outre, cette expérience de fusion fournira des informations sur les perspectives de l’énergie de fusion propre. Cette étape change la donne pour atteindre les objectifs climatiques des États-Unis. La réalisation de cette prouesse scientifique a été possible grâce à la collaboration avec de nombreux acteurs.

Les universités tels que le MIT, Berkeley, ou encore l’université de Princeton participent à ce programme. Des partenaires internationaux contribuent à cette réussite. Ainsi le Commissariat à l’énergie atomique de France fait partie du projet.

Le Department Of Energy relance actuellement un programme de fusion inertielle coordonné et à grande échelle aux États-Unis. De nombreux développements scientifiques et technologiques sont encore nécessaires pour parvenir à un processus de fusion simple et abordable pour alimenter les foyers et les entreprises. Cependant, on assiste à une véritable volonté pour progresser rapidement vers la commercialisation de la fusion.

Des investissements privés soutiennent notamment cet effort, combinés aux investissements publics. De nombreux acteurs soulignent l’aspect environnemental, à l’instar du sénateur américain Jack Reed qui déclare :

« Je félicite le Department of Energy des Etats-Unis et tous ceux qui ont contribué à cette percée prometteuse qui pourrait aider à alimenter un avenir plus brillant d’énergie propre. »

Enfin, elle présente l’avantage de ne pas produire de déchets radioactifs de haute activité à vie longue.

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