Les émissions de gaz à effet de serre européennes ont atteint un niveau historique. Celles-ci sont à leur plus bas depuis les années 1990. Les 27 états membres ont enregistré 3,7% de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. De plus cette diminution est couplée à une augmentation globale de 1,5% de du PIB de la zone. Preuve que le développement économique peut aller de pair avec une réduction de notre impact sur le climat.
Les émissions de gaz à effet de serre à un niveau historique
Le SEQE-UE (système d’échange de quotas d’émission) a enregistré la plus forte réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’alors, avec une chute de 9,1% par rapport à 2018.
Ces quelque 152 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone en moins s’expliquent notamment par la diminution de près de 15 % des émissions du secteur de l’électricité. Dû au remplacement de l’électricité produite à partir du charbon par de l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables.
Signe que le financement européen de la transition vers les énergies vertes est en bonne voie.
L’investissement européen dans la réduction de ses émissions
Les dépenses de l’UE consacrées à l’action pour le climat, au financement des technologies vertes, au déploiement de nouvelles solutions et à la coopération internationale ont augmenté en 2019, et connaîtront une nouvelle augmentation dans le contexte de la relance de l’Europe post-COVID-19.
La vente aux enchères des quotas d’émission du SEQE-UE ont d’ailleurs largement financé la lutte contre le changement climatique. En 2019, 77% des 14,1 milliards d’euros générés seront utilisés à des fins liées au climat et à l’énergie.
Frans Timmermans, vice-président exécutif chargé du pacte vert pour l’Europe, s’est exprimé en ces termes :
« L’Union européenne est en train de prouver que la réduction des émissions et la croissance de l’économie peuvent aller de pair. Le rapport publié aujourd’hui confirme cependant une nouvelle fois que nous devons intensifier nos efforts dans tous les secteurs de l’économie pour atteindre notre objectif commun de neutralité climatique d’ici à 2050.”
L’espoir d’une Europe plus verte se dessine.