Les appels de l’AIEA à l’Iran pour une coopération accrue sur le nucléaire

Rafael Grossi, chef de l'AIEA, exhorte l'Iran à fournir rapidement des résultats concrets en matière de transparence nucléaire. Malgré quelques discussions positives, les tensions demeurent quant aux intentions nucléaires de Téhéran.

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Appel urgent de l'AIEA à l'Iran

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Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a lancé un appel urgent à l’Iran pour des actions concrètes visant à améliorer leur coopération. Il a souligné que la situation actuelle, marquée par une coopération minimale, n’est pas satisfaisante, malgré de précédents accords trouvés. Lors d’une conférence à Ispahan (Iran), Grossi a insisté sur la nécessité de résoudre les différends nucléaires. Un enjeu important alors que la région du Moyen-Orient traverse des moments difficiles. La guerre entre Israël et le Hamas, soutenu par Téhéran, alimente également ces préoccupations.

Coopération minimale et mesures prises

Les relations entre l’Iran et l’AIEA se sont détériorées depuis la visite de Grossi en mars 2023. Téhéran a réduit la présence des inspecteurs de l’AIEA et restreint l’accès aux installations nucléaires. Des caméras de surveillance ont été débranchées, et des experts de l’agence ont vu leur accréditation retirée. Grossi dénonce cette prise en otage, ajoutant que l’on doit avancer et espérant des progrès avant la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs en juin. L’Iran enrichit l’uranium à un taux de 60 %, proche des 90 % nécessaires pour une arme nucléaire. Ce niveau dépasse largement le seuil autorisé par l’accord de 2015, plafonné à 3,67 %. Les tensions au Moyen-Orient amplifient les craintes, car l’Iran possède assez de matière pour construire plusieurs bombes nucléaires, selon des experts.

Engagements iranien et détérioration des accords

L’Iran nie les intentions militaires de son programme nucléaire, arguant qu’il respecte les politiques du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) des Nations Unies. Toutefois, il s’est progressivement affranchi de ses engagements pris dans le cadre du JCPOA, l’accord de 2015. Donald Trump a quitté cet accord unilatéralement en 2018, poussant Téhéran à réduire ses obligations.
Mohammad Eslami, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), défend cette décision en affirmant que l’Iran peut réduire ses engagements si les autres parties ne remplissent pas leurs obligations. Néanmoins, il assure que le pays est prêt à collaborer davantage avec l’AIEA dans le cadre du TNP.

Conflits régionaux et sécurité des installations

La récente attaque attribuée à Israël, en représailles à des tirs iraniens, a soulevé des inquiétudes sur la sécurité des sites nucléaires iraniens. Les installations clés se trouvent dans le centre du pays, à Ispahan, Natanz et Fordo, ainsi qu’à Bouchehr, où se trouve la seule centrale nucléaire du pays. Le développement de ces installations est crucial pour répondre à la demande croissante d’électricité en Iran.
Les appels de Grossi soulignent l’importance d’une coopération accrue entre l’AIEA et l’Iran, alors que les tensions au Moyen-Orient s’intensifient. La transparence nucléaire reste un point central pour apaiser les craintes internationales et éviter que les conflits régionaux n’alimentent davantage d’instabilité.

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