« La date de chargement du combustible est décalée de fin 2022 au second trimestre 2023. L’estimation du coût à terminaison passe de 12,4 milliards d’euros à 12,7 milliards », indique le groupe dans un communiqué.
EDF accuse de nouveaux retards et surcoût
En chantier depuis 2007, l’EPR accumule les déconvenues, avec dernièrement un important problème sur des soudures. Le nouveau calendrier tient ainsi compte « de l’état d’avancement des opérations et de la préparation du démarrage dans un contexte industriel rendu plus difficile par la pandémie », explique EDF.
Cette annonce intervient alors que le France s’apprête à lancer un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires annoncé par le président de la République Emmanuel Macron le 9 novembre 2021. La ministre déléguée de l’environnement précisait en début de semaine que la France déploiera ses nouveaux EPR en 2035.
3 EPR en service dans le monde
Pour l’heure, Flamanville est le seul EPR construit en France. Trois réacteurs EPR sont déjà entrés en fonctionnement dans le monde : deux en Chine, à Taishan, et un en Finlande.
Un incident avait d’ailleurs conduit en juillet 2021 à l’arrêt de l’un de ces réacteurs EPR à Taishan. EDF explique qu’il a subi « un phénomène d’usure mécanique de certains composants d’assemblages » et que cela « ne remet pas en cause le modèle EPR ».