L’éolien en mer, l’ambition francaise

Afin d’atteindre ses objectifs ambitieux, le gouvernement français signe un Pacte pour l’éolien en mer avec les industriels du secteur.

Dans la lutte pour atteindre ses objectifs écologiques, l’éolien maritime apparaît comme une option importante en France. En effet, l’hexagone dispose d’un littoral conséquent qui peut être mis à contribution. Ainsi, le gouvernement s’engage dans un Pacte pour l’éolien en mer.

Dans un premier temps, le Pacte pour l’éolien en mer vise une capacité de 18 GW pour 2035. Finalement, la France espère une capacité de production de 40 GW en 2040.

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Actuellement, la France représente plus d’un tiers des capacités de l’éolien en mer en Europe. Toutefois, l’essentiel des unités de production sont encore à l’état de projet ou en chantier. En cause, un manque de garantie et d’investissement.

L’engagement du gouvernement

En décembre 2021, les industries de l’éolien en mer lancent un appel pour que la France rattrape son retard. En effet, l’une des difficultés du développement de l’éolien réside dans l’attribution de sites d’installation. Conséquent, l’État français prend des engagements chiffrés pour faciliter les appels d’offres.

Ainsi, le gouvernement s’engage à fournir un appel d’offres annuel d’au moins 2 GW dès 2025. Ce premier engagement doit permettre d’atteindre les 20 GW attribués en 2030. En revanche, le secteur doit lui aussi prendre des engagements concrets, notamment sur l’emploi.

La réciprocité du Pacte pour l’éolien en mer

Premièrement, les compagnies du secteur doivent investir 40 milliards d’euros au cours des 15 prochaines années. Un investissement important, mais qui correspond en réalité au coût de construction des champs nécessaires pour atteindre les 40 GW visés.

Second point, les industriels de l’éolien en mer promettent de quadrupler les emplois du secteur. Pour 2035, cela représente 20 000 emplois directs et indirects en France. À ce jour, seuls 5 000 employés travaillent pour les différents projets.

Enfin, l’ensemble des acteurs s’accorde sur l’importance de la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie. De fait, la période 2024-2028 doit avoir un « effet d’entraînement » pour tout le secteur de l’éolien en mer.

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