Le torchage de gaz augmente malgré les promesses de Pemex

Pemex, la compagnie pétrolière publique mexicaine, ne tient pas sa promesse de cesser le torchage de gaz à Ixachi dans l'État de Veracruz. Les données satellitaires et une visite de journalistes sur place ont révélé une augmentation du torchage, émettant des gaz à effet de serre nocifs et gaspillant une ressource précieuse.

La compagnie pétrolière publique mexicaine Pemex avait promis de cesser de brûler du gaz naturel provenant du champ d’Ixachi dans l’État de Veracruz d’ici la mi-janvier, mais les données satellitaires analysées par des scientifiques, ainsi qu’une visite de journalistes sur le site, ont révélé que le torchage du gaz avait non seulement continué mais avait augmenté.

La promesse non tenue

En novembre dernier, la compagnie pétrolière publique mexicaine Pemex a promis d’arrêter de brûler du gaz naturel provenant du champ d’Ixachi dans l’État de Veracruz d’ici la mi-janvier. Cette promesse a été faite après des mois de pression sur le torchage de la part du régulateur des hydrocarbures, des écologistes et des États-Unis, principal partenaire commercial du Mexique. Mais les données satellitaires analysées par des scientifiques pour Reuters, ainsi qu’une visite de journalistes sur le site, ont révélé que le torchage du gaz avait non seulement continué mais avait augmenté.

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Des taux de torchage en hausse

En janvier, environ 1,3 milliard de pieds cubes de gaz ont été brûlés à partir de quatre torchères dans les usines de Papan et Perdiz destinées à traiter le gaz d’Ixachi, selon les données satellites, contre 1 milliard de pieds cubes en novembre lorsque la promesse a été faite. Les images satellites ont montré que la plus forte augmentation du torchage s’est produite à l’usine de Papan. Les fusées éclairantes étaient toujours actives la semaine dernière.

Une promesse difficile à tenir

Deux sources à Pemex et au ministère de l’énergie ont déclaré qu’aucune mesure significative n’avait été prise pour arrêter le torchage à Ixachi depuis l’engagement de l’année dernière. Les deux sources et trois autres du régulateur mexicain de l’énergie ont déclaré que la promesse du 18 novembre de traiter le gaz au lieu de le torcher était irréaliste car l’infrastructure des usines de Papan et Perdiz était incomplète et qu’elles n’avaient pas la capacité suffisante pour gérer la grande quantité de gaz.

Des conséquences environnementales et économiques

Le torchage émet non seulement des gaz à effet de serre nocifs qui contribuent au changement climatique, mais il gaspille également une ressource précieuse qui pourrait aider à réduire les importations coûteuses en provenance des États-Unis.

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