Le ministre libyen du Pétrole Khalifa Rajab Abdulsadek inculpé pour corruption

Le ministre libyen du Pétrole, Khalifa Rajab Abdulsadek, est inculpé pour corruption par le procureur général, marquant une nouvelle étape dans la crise politique qui perturbe la production pétrolière du pays.

Partager:

Corruption dans le secteur pétrolier libyen

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le procureur général de Libye a ordonné l’inculpation du ministre du Pétrole, Khalifa Rajab Abdulsadek, pour des accusations de corruption. Cette décision intervient dans un contexte de rivalité politique au sein du gouvernement, où deux hommes, Khalifa Rajab Abdulsadek et Mohamed Aoun, occupaient simultanément le poste de ministre du Pétrole depuis mai. Cette situation chaotique a exacerbé les difficultés rencontrées par le secteur pétrolier libyen, déjà affecté par des années d’instabilité.
Selon le bureau du procureur général, Abdulsadek aurait tenté de forcer un responsable comptable à approuver un document autorisant la disposition de 457 000 et 600 000 euros au profit d’une entreprise étrangère. Des sources locales confirment que ces actions sont jugées incompatibles avec ses fonctions officielles. Abdulsadek, qui a été nommé ministre intérimaire en mars après la suspension de Mohamed Aoun pour une enquête de corruption (ensuite abandonnée), n’a pas encore commenté ces accusations.

Conflits internes et implications pour le secteur pétrolier

La rivalité entre Khalifa Rajab Abdulsadek et Mohamed Aoun, exacerbée par les liens politiques étroits entre Abdulsadek et le Premier ministre du Gouvernement d’union nationale (GNU), Abdul Hamid al-Dbeiba, a créé une situation sans précédent où deux ministres du Pétrole opéraient dans des bureaux voisins. Cette confusion au sommet du ministère a compliqué la tâche des entreprises pétrolières internationales qui cherchent à relancer leur activité en Libye, un pays qui détient les plus grandes réserves de pétrole en Afrique.
Depuis la chute de Moammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans un chaos politique avec des gouvernements concurrents à l’est et à l’ouest du pays. Le secteur pétrolier, crucial pour l’économie libyenne, est devenu un enjeu de pouvoir entre diverses factions, notamment le Premier ministre Dbeiba, le président de la National Oil Corporation (NOC), Farhat Bengdara, et le chef de guerre de l’est, Khalifa Haftar.

Impact sur la production et perspectives d’avenir

L’instabilité politique continue de peser lourdement sur la production pétrolière du pays. En juillet, la Libye a déclaré l’état de force majeure sur le champ pétrolifère de Sharara, le plus grand du pays, après que Saddam Haftar, fils de Khalifa Haftar, a ordonné sa fermeture. Cette décision fait suite à l’émission d’un mandat d’arrêt par l’Espagne à l’encontre de Saddam Haftar pour une affaire de drones. Repsol, une société espagnole, est l’un des opérateurs du champ de Sharara.
Malgré ces perturbations, la Libye espère augmenter sa production à 2 millions de barils par jour (bpj) dans les cinq prochaines années, un objectif ambitieux qui dépasse les niveaux d’avant 2011. Cependant, la situation politique incertaine menace de compromettre ces plans, alors que le pays peine à maintenir une production stable. En juillet, la Libye a produit environ 1,15 million de bpj, selon le dernier sondage de l’OPEP réalisé par S&P Global Commodity Insights.

France : les factures d’électricité resteront stables en 2026 malgré la fin de l’Arenh

Le ministère de l’Économie prévoit une stabilité des tarifs réglementés en 2026 et 2027 pour 19,75 millions de foyers, malgré la suppression du dispositif Arenh et l’instauration d’un nouveau mécanisme tarifaire.

L’Union française de l’électricité publie 50 mesures pour électrifier l’économie française

La fédération du secteur électrique propose un plan complet pour réduire la dépendance aux énergies fossiles en remplaçant leur usage dans les transports, l’industrie et le logement par de l’électricité produite localement.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.
en_114018191239540

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.
en_1140261033540-1

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.
en_114017171226540

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.
en_114014141235540

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.
en_114099991235540-2

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.
en_114088881234540-2

Le Brésil lance une feuille de route pour réduire sa dépendance au pétrole

Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.

L’Allemagne en retard sur la directive RED III, une application rétroactive probable

Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.