L’Autorité koweïtienne pour les partenariats publics-privés (Kuwait Authority for Partnership Projects, KAPP) a publié une demande de qualification pour deux projets solaires d’une capacité combinée de 500 mégawatts. Ces installations seront construites dans le gouvernorat d’Al Jahra, à environ 100 kilomètres à l’ouest de Koweït City. Les entreprises et consortiums intéressés ont jusqu’au 24 juillet pour déposer leur candidature.
Les projets concernent la centrale Dabdaba Power Generation Project et le Shagaya Renewable Energy Project (Phase III – Project II). Le contrat inclut la conception, le financement, la construction, la propriété, l’exploitation et la maintenance des installations. À l’issue d’une période de 30 ans, la propriété des actifs sera transférée au gouvernement koweïtien.
Deux projets intégrés au parc d’Al-Shagaya
Les fermes photovoltaïques seront implantées au sein du Shagaya Renewable Energy Park, un complexe dédié aux énergies renouvelables qui regroupe déjà des technologies solaires, éoliennes, solaires thermodynamiques (CSP) et de stockage par batteries. L’électricité produite sera injectée dans le réseau national et vendue au ministère de l’Électricité, de l’Eau et des Énergies renouvelables (Ministry of Electricity, Water and Renewable Energy, MEWRE) dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité à long terme.
Le processus de présélection précède une phase d’appel d’offres plus avancée, dans le cadre de laquelle les candidats retenus pourront soumettre leurs propositions détaillées.
Capacité supplémentaire et plan 2030
Ce lancement s’inscrit dans la stratégie nationale visant à porter à 15 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays d’ici à la fin de 2030. D’après des informations relayées par les médias locaux, le Koweït envisage également de développer quatre autres centrales solaires représentant une capacité supplémentaire de 2 gigawatts afin d’anticiper les pics de consommation estivaux.
Ces nouvelles capacités doivent répondre à des besoins croissants tout en s’insérant dans des schémas de production électrique à long terme contractualisés avec les autorités nationales.