Le GNL Russe cristallise les Tensions

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Le GNL Russe cristallise les tensions autour de la crise énergétique sans précédent qui frappe l’Europe depuis plusieurs semaines.

 

Le GNL russe fournit le tiers des besoins de l’Europe

Depuis janvier 2021, le prix du gaz a augmenté de 350% en Europe en raison de conditions climatiques défavorables et de la reprise économique. À cela s’ajoute une forte demande asiatique en gaz et une transition énergétique qui peine à supplanter les énergies fossiles.

Dans ce contexte le GNL russe fait office de palliatif pour répondre aux besoins en hausse avec le début de l’hiver. Mais malgré les risques de pénurie, la Russie qui fournit près du tiers du GNL en Europe, a diminué ses exportations. Une situation dénoncée par les chancelleries et l’Agence internationale de l’Énergie (IEA) qui accusent Moscou et Gazprom d’abuser de sa position dominante en manipulant les cours. Pour certains parlementaires européens, le GNL serait détourné comme une arme économique et diplomatique.

 

Poutine rejette les accusations

Dans une allocution télévisée Vladimir Poutine a rejeté les accusations de l’IEA et affirmé que la Russie remplissait ses obligations contractuelles. La faute repose, selon lui, sur la mauvaise gestion des stocks énergétique de la part des européens. Le kremlin déclare néanmoins être ouvert à une renégociation des accords pour satisfaire ses partenaires européens.

L’IEA confirme que la Russie respecte effectivement ses engagements. Mais rien ne justifie, en revanche, qu’elle ne baisse ses exportations dans le contexte actuel. Les protagonistes se reprochent mutuellement d’être motivés par les enjeux politiques autour du déploiement du gazoduc Nord Stream 2.

 

Nord Stream 2 au cœur de la confrontation

Ce projet, aussi imposant que polémique, fait craindre une emprise toujours plus grande de Moscou sur la sécurité énergétique européenne. Le Nord Stream 2 représente un investissement total de €9,5 milliards, dont la moitié est assurée par le gazier Russe Gazprom.

Avec plus de 1200 kilomètres de long, il doit ainsi fournir 55 milliards de m3/an de gaz à l’Allemagne. Un doublement de l’approvisionnement actuel en GNL Russe vers l’Europe. Une situation dénoncée par Washington qui interprète la situation comme une prise d’influence Russe sur le continent.

 

Repenser l’indépendance énergétique

Cet état de faiblesse de l’Union Européenne la pousse à repenser sa transition énergétique. L’objectif est double, se libérer du GNL Russe tout en respectant les engagements de l’UE en terme d’émission de gaz à effet de serre. Loin de vouloir ralentir ses efforts vers une économie décarbonée, l’Europe semble s’orienter vers une stratégie d’autonomie énergétique par le renouvelable. Une ambition déjà estimée à $4 trilliards d’ici à 2050, mais qui laisse sceptique quant à la possibilité d’un abandon rapide du GNL Russe.

En attendant, l’Europe garde la possibilité de se tourner vers les États-Unis, producteur majeur de GNL. Malheureusement, les capacités américaines sont insuffisantes pour absorber la demande. À court terme, l’Europe ne pourra pas se passer du gaz russe.

 

Les énergies fossiles pour contrer la crise

Au-delà de l’Europe, la crise fait déjà craindre un retour aux énergies fossiles. La Chine a notamment augmenté ses importations de charbon. L’OPEP est déjà prête à stabiliser la hausse des prix par un rehaussement de ses capacités d’exportation.

La Chine a depuis janvier 2021 vu sa consommation de charbon presque doubler. Près de 200 mines de charbon ont été mobilisé pour satisfaire une partie des besoins. En complément, ses importations en charbon ont aussi augmenté de 76% en septembre 2021 pour compenser l’insuffisance de sa production locale.

Les Émirats Arabes Unis ont également souligné ce mercredi 13 octobre 2021 leurs capacités à augmenter leurs exportations de pétrole pour stabiliser les cours. Une capacité auparavant en berne avec la crise de la COVID et le poids grandissant des énergies renouvelables.

Dans l’immédiat, l’Europe, malgré ses engagements pour l’environnement, se dit prête à augmenter ses importations de gaz autant que nécessaire. Une situation qui laisse craindre une envolée toujours plus haute des prix.

Cette crise laisse donc craindre un retour en force des hydrocarbures. Dans un contexte où les énergies renouvelables sont encore incapables de remplacer les énergies fossiles. Le GNL Russe reste donc une offre de compromis. Une situation qui joue en faveur de Moscou appelé à garder une emprise sur l’Europe dans les années à venir.

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