L’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien, de 2015, pourrait prendre un nouveau tournant grâce à l’élection du nouveau président des Etats-Unis Joe Biden. En effet, ce dernier a émis le souhait de rejoindre cet accord, alors que son prédécesseur Donald Trump l’avait quitté unilatéralement en 2018. Seule contrainte ; l’Iran doit respecter les conditions de l’accord et les limites de production d’uranium sur son territoire.
De son côté l’Iran attend du nouveau président qu’il réduise les sanctions commerciales à son encontre. Cependant, les derniers évènements ont accentué les tensions entre les deux protagonistes et l’espoir d’une reprise de l’accord sur le nucléaire diminue de plus en plus.
Accentuation des tensions autour de l’accord sur le nucléaire iranien
Durant le mois de décembre le président des États-Unis Donald Trump a augmenté les sanctions commerciales à l’encontre de l’Iran. La mort de Mohsen Fakhrieade, scientifique spécialisé dans le nucléaire, n’a fait qu’accentué les tensions. En effet, en représailles à cette attaque, attribuée à Israël par Téhéran, le parlement iranien a voté un projet de loi pour encourager l’enrichissement de l’uranium iranien jusqu’à 20%, contrairement aux limites de l’accord. Les signataires de l’accord, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et le Royaume-Uni ont alors eu peur pour l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien.

Une réunion pour l’avenir de l’accord
Mercredi 16 décembre les signataires de l’accord se sont réunis pour tenter de préserver et mettre en œuvre l’accord qui empêchera l’Iran de devenir une puissance nucléaire. La Russie a notamment incité l’Iran à ne pas tomber dans la surenchère et à ne pas appliquer leur nouvel loi sur l’augmentation de la production d’uranium. Téhéran a donc été rappelé à l’ordre en attendant que la nouvelle administration de Joe Biden soit investit.
La mise en place d’un nouvel accord ?
Selon M. Grossi, directeur de l’Agence international de l’énergie atomique, l’Iran a commis trop de violation à l’encontre de l’accord. Ces derniers ne peuvent pas juste être effacé d’un revers de la main. Pour Arab news il faudra donc un nouvel accord pour tenter de rétablir les relations avec l’Iran en matière de nucléaire. M. Grossi a d’ailleurs déclaré pour Arab News :
“Nous sommes de retour à la case départ” parce que la case départ n’existe plus. Il est clair qu’il faudra un protocole, un accord, un arrangement ou un document annexe qui stipulera clairement ce que nous faisons. Il y a plus de matériel (nucléaire), … il y a plus d’activité, il y a plus de centrifugeuses, et d’autres sont annoncés. Alors que se passe-t-il avec tout cela ? C’est à eux de décider au niveau politique”.
En effet, l’Iran a déjà dépassé les limites de production de l’uranium imposé par l’accord. Son stock s’élève aujourd’hui à plus de 2,4 tonnes soit 12 fois plus que le plafond fixé. L’Iran a enrichi de l’uranium jusqu’à 4,5 % de pureté, ce qui est supérieur à la limite de 3,67 % fixée. La poursuite de l’accord de 2015 ou un retour en arrière est donc impossible au vu de la situation actuelle. La solution serait donc de mettre un place un nouveau protocole.

Le futur de l’accord sur le nucléaire iranien reste donc incertain et compromis par les tensions passées enter les États-Unis et l’Iran. Un nouveau départ est, cependant, encore possible selon l’Agence international de l’énergie atomique.
Le Futur de l’Accord sur le Nucléaire Iranien s’assombrit
L’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien, de 2015, pourrait prendre un nouveau tournant grâce à l’élection du nouveau président des Etats-Unis Joe Biden. En effet, ce dernier a émis le souhait de rejoindre cet accord, alors que son prédécesseur Donald Trump l’avait quitté unilatéralement en 2018. Seule contrainte ; l’Iran doit respecter les conditions de l’accord et les limites de production d’uranium sur son territoire.
De son côté l’Iran attend du nouveau président qu’il réduise les sanctions commerciales à son encontre. Cependant, les derniers évènements ont accentué les tensions entre les deux protagonistes et l’espoir d’une reprise de l’accord sur le nucléaire diminue de plus en plus.
Accentuation des tensions autour de l’accord sur le nucléaire iranien
Durant le mois de décembre le président des États-Unis Donald Trump a augmenté les sanctions commerciales à l’encontre de l’Iran. La mort de Mohsen Fakhrieade, scientifique spécialisé dans le nucléaire, n’a fait qu’accentué les tensions. En effet, en représailles à cette attaque, attribuée à Israël par Téhéran, le parlement iranien a voté un projet de loi pour encourager l’enrichissement de l’uranium iranien jusqu’à 20%, contrairement aux limites de l’accord. Les signataires de l’accord, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et le Royaume-Uni ont alors eu peur pour l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien.
Une réunion pour l’avenir de l’accord
Mercredi 16 décembre les signataires de l’accord se sont réunis pour tenter de préserver et mettre en œuvre l’accord qui empêchera l’Iran de devenir une puissance nucléaire. La Russie a notamment incité l’Iran à ne pas tomber dans la surenchère et à ne pas appliquer leur nouvel loi sur l’augmentation de la production d’uranium. Téhéran a donc été rappelé à l’ordre en attendant que la nouvelle administration de Joe Biden soit investit.
La mise en place d’un nouvel accord ?
Selon M. Grossi, directeur de l’Agence international de l’énergie atomique, l’Iran a commis trop de violation à l’encontre de l’accord. Ces derniers ne peuvent pas juste être effacé d’un revers de la main. Pour Arab news il faudra donc un nouvel accord pour tenter de rétablir les relations avec l’Iran en matière de nucléaire. M. Grossi a d’ailleurs déclaré pour Arab News :
En effet, l’Iran a déjà dépassé les limites de production de l’uranium imposé par l’accord. Son stock s’élève aujourd’hui à plus de 2,4 tonnes soit 12 fois plus que le plafond fixé. L’Iran a enrichi de l’uranium jusqu’à 4,5 % de pureté, ce qui est supérieur à la limite de 3,67 % fixée. La poursuite de l’accord de 2015 ou un retour en arrière est donc impossible au vu de la situation actuelle. La solution serait donc de mettre un place un nouveau protocole.
Le futur de l’accord sur le nucléaire iranien reste donc incertain et compromis par les tensions passées enter les États-Unis et l’Iran. Un nouveau départ est, cependant, encore possible selon l’Agence international de l’énergie atomique.
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