Le Fonds Souverain de la Norvège : Gains records grâce aux géants technologiques

Le fonds souverain de la Norvège a enregistré un rendement historique de 214 milliards d’euros en 2024, propulsé par ses investissements dans les entreprises technologiques majeures. Toutefois, la domination de ces géants est désormais remise en question.

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Le fonds souverain de la Norvège, le plus grand du monde avec une valeur totale atteignant 19.742 milliards de couronnes (environ 1.650 milliards d’euros) à la fin de l’année 2024, a une nouvelle fois battu des records de performance. En 2024, le fonds a réalisé un rendement exceptionnel de 2.511 milliards de couronnes (214 milliards d’euros), soit l’équivalent de près de 80.000 couronnes par seconde. Ce résultat, bien que remarquable, représente une légère baisse par rapport aux 21,3% de rendement observés en 2023, mais reste largement supérieur aux performances passées.

Une année exceptionnelle pour le fonds

Nicolai Tangen, le directeur général du fonds, a souligné que cette performance était due à une combinaison de facteurs, notamment l’essor des valeurs technologiques. Ces dernières ont rapporté à elles seules plus de 1.170 milliards de couronnes (près de la moitié des gains totaux), avec des actions dans des entreprises telles qu’Apple, Amazon, Alphabet (la maison mère de Google) et Meta. Le fonds est désormais présent dans près de 9.000 entreprises à travers le monde, mais ses placements dans ces géants technologiques représentent un moteur crucial de sa performance. Ces entreprises, souvent appelées les « Sept Magnifiques », ont été essentielles pour la solidité des résultats financiers de 2024.

Les « Sept Magnifiques » en question

Bien que le rendement de 2024 ait été soutenu par l’explosion des valeurs technologiques, la domination de ces entreprises soulève de plus en plus de questions. La concentration du portefeuille du fonds sur ces mastodontes numériques a été critiquée par certains analystes et acteurs politiques. La récente baisse des valeurs de certaines de ces sociétés a renforcé les préoccupations concernant la dépendance du fonds à ces titres.

Nicolai Tangen a cependant tempéré ces critiques en affirmant qu’une telle concentration n’est ni nouvelle ni déraisonnable, étant donné la taille et la croissance de ces entreprises. Il a également précisé que les investissements du fonds ne se limitaient pas aux seules entreprises technologiques, même si celles-ci ont joué un rôle prépondérant dans ses rendements.

Un avenir incertain

Malgré ces performances exceptionnelles, Tangen a pris soin de rappeler que ces résultats ne seraient pas nécessairement durables à long terme. Le chef du fonds a déclaré que bien qu’il s’agisse d’une très bonne année, cette dynamique ne perdurera pas éternellement. Les rendements élevés de 2024 sont en grande partie liés à un contexte favorable pour les actions technologiques, un secteur souvent volatile. L’incertitude économique mondiale et les tensions géopolitiques pourraient à terme avoir un impact négatif sur ces investissements.

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