Le Charbon au secours de l’Europe

Alors que la crise énergétique se poursuit, l'Europe doit trouver des alternatives pour assurer sa sécurité énergétique. Ainsi, nombreux sont les États reviennent au charbon afin de limiter les pénuries cet hiver. Néanmoins, cette décision met à mal les objectifs climatiques européens.

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Le charbon vient au secours de l’Europe afin de pouvoir répondre aux besoins énergétiques, notamment cet hiver. Considérée comme la ressource la plus polluante, elle reste une solution de court terme face à la crise énergétique actuelle. Toutefois, ce retour du charbon en Europe compromet les engagements climatiques ainsi que les promesses politiques des dirigeants européens.

Au cours de la dernière décennie, le charbon a été écarté par de nombreuses puissances occidentales. De ce fait, ces dernières l’ont remplacé par des énergies plus propres et compétitives telles que le gaz naturel ou les énergies renouvelables. Les pénuries de gaz naturel et de pétrole engendrées par la guerre en Ukraine obligent alors les États européens à réagir pour assurer leur sécurité énergétique. Enquête sur le retour du charbon en Europe, le combustible fossile le plus polluant.

Le charbon, une solution de court terme

Les sanctions occidentales sur l’énergie russe ne laissent pas le choix aux dirigeants européens de recourir au charbon. La plupart des pays européens comme les Pays-Bas, l’Autriche ou encore la France, se préparent à redémarrer les centrales électriques au charbon, à augmenter leur production ou à les faire fonctionner plus longtemps que prévu.

Depuis avril, l’Union européenne interdit les importations de charbon russe. Selon Rystad Energy, cette interdiction concerne environ 70% de l’approvisionnement nécessaire pour les centrales électriques européennes.

Malgré son degré élevé de pollution, le charbon est toujours plébiscité mondialement. Selon l’IEA, ce combustible fossile est en phase d’atteindre des niveaux records cette année.

En outre, la ruée actuelle vers le charbon entraîne une forte augmentation des prix, d’autant plus que les investissements sont à la baisse dans les nouvelles mines et ressources. Par exemple, le mois dernier, le prix au comptant du charbon au port australien de Newcastle, dépassait les 400 dollars la tonne, une première.

Un phénomène européen généralisé

Pour combler le déficit énergétique, les États européens décident de brûler de nouveau du charbon. C’est le cas en Allemagne et en Autriche. Les deux pays ont annoncé le redémarrage d’urgence des centrales au charbon.

Puis, ce sont les Pays-Bas qui lèvent toutes les restrictions sur les centrales électriques utilisant des combustibles fossiles. Auparavant, la production d’électricité générée par ces centrales représentait un peu plus d’un tiers du mix.

D’autres pays européens, comme l’Italie, envisagent de relancer leurs anciennes centrales électriques au charbon, alors que la crise énergétique s’aggrave.

Par exemple, en vue de l’hiver prochain, la Pologne et l’Ukraine augmentent leur production de charbon thermique.

La France face à ses contradictions

Alors que la France vante les mérites de son parc nucléaire, la crise énergétique met en évidence les limites de ce système.

L’électricité française provient à 70% de l’énergie nucléaire. Ce choix du nucléaire remonte à la décision du gouvernement français de 1974, juste après le premier choc pétrolier, d’étendre rapidement la capacité nucléaire du pays. À cette époque, la France dispose d’une expertise en ingénierie lourde mais peu de ressources énergétiques indigènes connues. Le nucléaire, avec un coût de combustible relativement faible du coût global, est donc une solution pour le pays.

En février 2022, la France prévoit de construire six nouveaux réacteurs et envisage d’en construire huit autres. Consciente des enjeux climatiques liés à cette énergie, la France se fixe l’objectif de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici 2035.

Les difficultés du parc nucléaire français

Composé de 56 réacteurs, le parc nucléaire n’est pas aussi performant que prévu. Depuis le 1er juillet 2022, 14 réacteurs sont à l’arrêt.

S’ajoute à cela la construction difficile de l’EPR de Flamanville. Ce projet connaît de nombreuses difficultés notamment en termes de cuve ou de soudures. Constamment réévalué, son budget s’élève à 12,4 milliards d’euros, contre 3,4 milliards d’euros à l’origine.

Afin de mieux maîtriser la crise énergétique et gérer les problématiques internes, le gouvernement décide de renationaliser EDF, exploitant de l’intégralité des réacteurs nucléaires en France.

Dans un communiqué, le gouvernement français annonce même l’éventualité de redémarrer la centrale électrique au charbon en Lorraine, dans le nord-est de la France. Le ministère français de l’énergie a indiqué :

« Par mesure de précaution, compte tenu de la situation en Ukraine, nous nous réservons la possibilité de réactiver la centrale de Saint Avold […] en cas de besoin cet hiver. »

Le ministère confirme qu’aucun charbon russe ne sera utilisé dans la centrale de Saint Avold. De plus, il précise que la situation actuelle n’affectera pas la fermeture progressive de ces centrales en France. L’électricité générée par le charbon sera inférieure à 1%. De plus, les émissions devraient être compensées par des mesures telles que le reboisement.

L’Allemagne revient au charbon

Bien que l’Allemagne mène un bras de fer avec la Russie pour assurer sa sécurité énergétique, l’alternative immédiate est de rouvrir les centrales à charbon existantes. Malgré le plan gouvernemental visant à les éliminer progressivement d’ici 2038, 151 centrales sont encore en activité à travers le pays.

Les centrales électriques, qui doivent être mises hors ligne dans le cadre du plan de sortie, sont techniquement encore opérationnelles. C’est pour cette raison qu’un projet de loi se discute actuellement au Parlement allemand pour permettre l’autorisation de brûler plus de charbon.

Pour faire fonctionner ces centrales de réserve, il faut multiplier les importations de charbon en provenance de pays étrangers. Depuis la fermeture de sa dernière mine de charbon en 2018, l’Allemagne est dépendante de la Russie pour la moitié de ses besoins en combustibles fossiles. Actuellement, l’approvisionnement en gaz russe représente 35% alors qu’avant guerre, il est de 55%. L’objectif est de réduire jusqu’à environ 10%.

Dans un communiqué, Alexander Bethe, président du conseil d’administration de l’Association des importateurs de charbon, a déclaré:

« Le charbon russe peut être complètement remplacé par d’autres pays en quelques mois. Surtout des États-Unis, de la Colombie et de l’Afrique du Sud. »

À savoir, le gaz produit environ 16% de l’électricité allemande tandis que les énergies renouvelables représentent actuellement 42%. Toutefois, les sources renouvelables ne peuvent pas compenser rapidement la part de l’énergie produite par le gaz dans le mix énergétique allemand.

Bien que le nucléaire soit une énergie décarbonée non renouvelable, cette ressource a été écartée pour résoudre la crise énergétique, à la fois par le gouvernement et les exploitants nucléaires. Par conséquent, d’ici la fin de l’année, trois centrales nucléaires restantes seront définitivement fermées.

D’après le gouvernement, la relance des combustibles fossiles en Allemagne ne devrait durer que jusqu’en mars 2024.

Quelles alternatives au charbon?

Par ailleurs, selon Wärtsilä Energy, le GNL serait une solution pour sortir de la dépendance russe, notamment dans le cas de l’Allemagne. Il permettrait l’indépendance énergétique du pays et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2035.

De surcroît, la neutralité carbone pourrait également être atteinte via une augmentation de 10% d’une année sur l’autre de l’énergie solaire et éolienne, d’après Wärtsilä Energy.

Jan Andersson, directeur général de Wärtsilä Energy, a déclaré:

« Notre modélisation souligne l’importance de s’éloigner du charbon et d’utiliser le GNL comme passerelle. Cela permettra à l’Allemagne de mettre fin aux importations de gaz russe et de maintenir ses ambitions en matière d’énergies renouvelables. (…) En s’appuyant sur le charbon, l’Allemagne prolongera non seulement sa propre trajectoire vers le zéro net, mais elle enverra également un message implicite que d’autres pays peuvent faire de même. »

En poursuivant avec le charbon, l’Allemagne émettra 30 millions de tonnes de CO2 supplémentaires d’ici 2045, selon cette même source.

La Pologne, un exemple de transition?

Pays historiquement dépendant au charbon, la Pologne effectue des « progrès impressionnants » pour développer les énergies renouvelables, selon l’IEA.

Entre 2010 et 2020, la production d’énergie renouvelable a triplé. La part dans le mix énergétique polonais est dorénavant de 18%, au lieu de 7%. Par conséquent, le pays devient l’un des principaux marchés pour le solaire photovoltaïque en Europe.

Grâce à cette transition, les énergies renouvelables ont pu répondre à 67% de la demande d’électricité le 24 juillet, un record.

Outre les énergies renouvelables, le pays souhaite développer le nucléaire. D’ici 2033, le premier réacteur nucléaire devrait voir le jour. L’objectif est de disposer d’un parc de 6 unités. Ce parc couvrirait 16% de la production nationale d’électricité à l’horizon 2040.

Concernant le gaz, le pays réduit progressivement sa dépendance à la Russie depuis une décennie. En 2020, les importations de gaz russe représentaient 55%. En comparaison, ces importations étaient de l’ordre de 90%, une décennie plus tôt.

Ce recul envers la dépendance russe s’explique de différentes manières. D’une part, la Pologne a investi dans des terminaux GNL. D’autre part, le pays a développé des interconnexions avec les pays de l’EU.

Enfin, le projet de gazoduc reliant la Pologne à la Norvège doit se terminer cette année. Le Baltic Pipe arrive à un moment opportun. À savoir, la Russie a stoppé ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, fin avril 2022.

Le dilemme pour les entreprises européennes

En outre, les entreprises européennes font face à un dilemme entre le boycott du gaz russe et leurs notes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Ces notes sont cruciales pour ces acteurs afin d’attirer les investisseurs. Pour ces derniers, c’est un indicateur d’engagement environnemental des entreprises.

Malgré le contexte, les principaux investisseurs européens ne reviennent pas sur leur position et comptent bien atteindre leurs objectifs de zéro net d’ici 2050 ou avant. À titre d’exemple, Allianz Global Investors et Zurich Insurance maintiennent leurs plans de réduction. À savoir, ces investisseurs gèrent, à eux deux, 1.800 milliards de dollars d’actifs.

De ce fait, le retour au charbon pour certaines entreprises baisse considérablement leurs notes ESG. Certains pays européens comme l’Allemagne et l’Italie sont contraints à ce retour, en raison de la guerre en Ukraine qui a coupé les flux de gaz russe.

Sylvain Vanston, directeur exécutif, recherche sur les investissements climatiques chez MSCI, a déclaré:

« Lorsque vos émissions augmentent, toutes choses étant égales par ailleurs, vous avez plus de problèmes du point de vue des notations. […] Si vous proposez un nouvel engagement fantastique, cela pourrait le contrebalancer. »

Par exemple, l’entreprise allemande Lanxess, qui recourt au charbon, a refusé de commenter l’impact potentiel sur sa note ESG. Toutefois, l’entreprise a mentionné vendre hors du marché. Cela pourrait engendrer des fermetures d’usines et des pertes d’emplois. Par conséquent, l’aspect social de sa note en serait également affecté.

Il reste à savoir sur le long terme si les principes ESG conserveront leur exigence sur le charbon, si la situation se détériore.

Les préoccupations environnementales liées à l’utilisation du charbon

De même, le retour du charbon pourrait mettre en péril les efforts internationaux en faveur du climat. À savoir, le charbon pollue deux fois plus que le gaz naturel. Ce retour inquiète Bruxelles et les ONG.

Cette augmentation supposée temporaire du charbon pourrait mettre à mal les progrès européens. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, met en garde les États membres de l’EU sur ce retour progressif aux combustibles fossiles. Cette dernière demande « des investissements massifs dans les énergies renouvelables ».

Toutefois, la guerre en Ukraine ou d’autres événements géopolitiques sont susceptibles de stimuler les investissements dans le gaz naturel pour les années à venir.

Pour rappel, l’Accord de Paris de 2015 qui vise à lutter contre le réchauffement climatique, engage plus de 190 pays. D’après l’IPCC, les émissions doivent être considérablement réduites d’ici la fin de la décennie pour atteindre l’objectif fixé.

Dans un rapport de l’IEA, l’investissement dans le secteur de l’énergie cette année représente 2.300 milliards d’euros. Cette donnée inclut les dépenses records pour les énergies renouvelables. Selon l’agence, la seule solution durable est d’accélérer la transition énergétique, au lieu de miser sur le pétrole et le gaz.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’IEA, explique:

« Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer la crise énergétique mondiale actuelle ou la crise climatique, mais la bonne nouvelle est que nous n’avons pas besoin de choisir entre elles – nous pouvons nous attaquer aux deux en même temps. »

Ainsi, le combustible le plus polluant a encore de beaux jours devant lui. La situation en Ukraine est donc décisive pour la transition énergétique de l’Europe.

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