Le barrage de la Renaissance pourrait générer 1 Md$ de revenus annuels pour l’Éthiopie

Le Grand barrage de la Renaissance, qui sera inauguré en septembre, vise à produire 5 000 mégawatts et pourrait rapporter jusqu’à 1 milliard de dollars par an à l’Éthiopie, selon le gouvernement.

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L’Éthiopie prévoit de tirer jusqu’à 1 milliard de dollars (ETB57.24bn) de revenus annuels du Grand barrage de la Renaissance (Grand Ethiopian Renaissance Dam, GERD), selon le Premier ministre Abiy Ahmed. L’infrastructure, dont la mise en service est prévue en septembre, doit permettre de doubler la capacité actuelle de production électrique du pays et d’alimenter les exportations régionales.

Le projet, lancé en 2011 pour un coût total estimé à 4 milliards de dollars, est présenté comme le plus grand ouvrage hydroélectrique du continent africain. Il s’étend sur 1,8 kilomètre de large et atteint une hauteur de 145 mètres. Sa capacité de production cible est de 5 000 mégawatts, contre environ 2 500 mégawatts actuellement disponibles sur l’ensemble du réseau éthiopien.

Objectifs économiques et énergétiques

La stratégie gouvernementale repose sur une montée en puissance progressive des turbines, avec un objectif de production annuelle d’environ 15,8 térawattheures. L’énergie générée alimentera à la fois le marché intérieur et des contrats d’exportation à destination de pays voisins tels que le Kenya, Djibouti et le Soudan. L’Éthiopie, qui abrite environ 130 millions d’habitants, dont près de la moitié n’a pas accès à l’électricité selon la Banque mondiale, entend ainsi renforcer sa sécurité énergétique tout en générant des devises.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a confirmé que les recettes issues de l’exploitation du GERD seront réinvesties dans de nouveaux projets énergétiques au cours des cinq à quinze prochaines années. Le gouvernement mise sur le Pool énergétique de l’Afrique de l’Est (Eastern Africa Power Pool, EAPP) pour développer un marché régional intégré de l’électricité.

Tensions hydropolitiques avec l’Égypte et le Soudan

Le projet reste néanmoins contesté par les pays en aval du Nil, notamment l’Égypte et le Soudan, qui dénoncent une démarche unilatérale d’Addis-Abeba. Le Caire, qui dépend du fleuve pour 97 % de ses besoins en eau, affirme que le barrage constitue une menace pour sa sécurité hydrique et réclame un accord juridiquement contraignant sur les modalités de remplissage et d’exploitation du réservoir.

L’Éthiopie a procédé à cinq phases successives de remplissage depuis 2020 sans consultation formelle. Le Premier ministre a déclaré que malgré les critiques, aucun pays voisin n’avait subi de perte d’eau mesurable, ajoutant que l’objectif n’était pas de nuire, mais de développer les infrastructures internes.

Perspectives régionales et financements domestiques

Financé en grande partie par des mécanismes internes, le GERD est présenté par les autorités comme un projet d’intérêt national. En juillet, le Premier ministre a officiellement annoncé l’achèvement des travaux et confirmé la tenue d’une inauguration en septembre 2025. Des invitations ont été adressées aux pays de la région, tandis que des campagnes diplomatiques parallèles ont été signalées du côté égyptien.

Selon les projections disponibles, les recettes d’exportation d’électricité de l’Éthiopie pour l’exercice 2024/2025 pourraient déjà dépasser 100 millions de dollars avant même l’exploitation maximale du barrage. La montée en puissance complète dépendra toutefois du nombre de turbines opérationnelles, du niveau du réservoir et des conditions hydrologiques annuelles.

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