La France rehausse son Niveau de Vigilance d’Approvisionnement Électrique

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L’approvisionnement de la France en électricité fait l’objet d’un niveau de vigilance renforcé pour janvier 2022, du fait notamment d’une disponibilité du parc nucléaire attendue à son plus bas. Il profite au moins dans l’immédiat de prévisions météorologiques favorables souligne le gestionnaire du réseau RTE.

Survenance de pics de froids « très peu probable »

Sur la base des dernières prévisions, la survenue d’épisodes de froid sévère et durable, sources des pics de consommation, « apparaît très peu probable » sur la première quinzaine. Et pour la suite « peu probable » (avec cependant un degré d’incertitude plus élevé) note RTE dans une note d’analyse actualisée sur l’équilibre offre-demande.

Pour autant, le gestionnaire relève son niveau de vigilance et prévoit une série de mesures, du fait de fortes tensions constatées en Europe comme en France.

Moindre disponibilité du parc nucléaire

Le pays subit notamment une moindre disponibilité de son parc nucléaire, lié à un calendrier de maintenance chargé. En outre, perturbé par les confinements de 2020, l’arrêt de deux réacteurs à Chooz (Ardennes), « par précaution » et le prolongement de l’arrêt d’un de Civaux (Vienne) après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.

RTE évalue ainsi la disponibilité prévisionnelle du parc nucléaire entre 43 et 51 GW pour la majeure partie de janvier. Soit « le niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l’année ». L’année devrait commencer avec 12 réacteurs à l’arrêt (sur 56), avant une amélioration en cours de mois.

La hausse des prix n’a pas fait baisser la demande

Quant à la consommation des entreprises comme des ménages, la hausse des prix n’a pas conduit à une diminution marquée de la demande.

Dans ce contexte tendu, RTE prévoit donc plusieurs mesures en cas de froid (de l’ordre de 4°C en dessous des normales) ou de très faible production éolienne en Europe : interruption de grands consommateurs industriels, baisse de la tension sur les réseaux.

Des « coupures momentanées »

« En dernier ressort », en cas de froid inhabituel sur plusieurs jours couplé à une absence de vent, ou de nouvelle dégradation des capacités, notamment nucléaires, RTE pourra aussi « potentiellement recourir à des coupures ciblées de consommateurs », prévient-il.

Des « coupures momentanées, qui ne sont en rien un blackout mais des opérations que nous contrôlons, mises en œuvre avec les distributeurs et les administrations de l’État », souligne Jean-Paul Roubin, directeur de l’exploitation de RTE, évoquant une mesure rarissime, dont le dernier exemple remonte aux années 1990 dans un contexte de mouvement social.

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