La réserve faunique d’Alaska est dorénavant protégée par un projet de loi voté par le comité des ressources naturelles de la Chambre des représentants des États-Unis. Le projet de loi prévoit notamment la restauration des protections d’un refuge faunique arctique vierge face au forage pétrolier et gazier.
La protection de la faune arctique de l’Alaska se dote d’un budget conséquent
Le projet de loi assure la protection du refuge faunique national de l’Alaska (ANWR) et du plateau continental extérieur des futurs forages pétroliers et gaziers. Il permet ainsi d’investir $3 milliards dans las cadre d’un ensemble plus vaste de mesures de réconciliation budgétaire. Il permet aussi d’investir $9,5 milliards dans des projets de restauration des Grands Lacs et de résilience climatique. Ou encore $2,5 milliards pour nettoyer les mines de roche dure abandonnées.
Les fonds sont notamment recueillis en établissant une redevance sur les minéraux durs. Cette redevance permettra, selon les Démocrates, de collecter environ $2 milliards sur 10 ans. Cela pourrait augmenter les taux de redevance sur les combustibles fossiles et étendre les redevances aux émissions de méthane.
Le projet de loi vise à freiner le changement climatique
Les écologistes ont applaudi l’adoption de la loi, tandis que les Républicains ont prié Grijalva de reporter l’examen du projet de loi par le panel. Selon eux, le Congrès doit d’abord aider les gens à se remettre de l’ouragan Ida. Cependant, Grijalva a déclaré que le projet de loi visait à freiner le changement climatique. Phénomène qui peut rendre des tempêtes comme Ida plus fortes, tout en créant des emplois dans la transition énergétique.
Le comité a approuvé la mesure 24-13, après que les Républicains à la Chambre des représentants aient alourdi le processus avec environ 100 amendements. Par conséquent, Raul Grijalva, démocrate et président du panel, a dû prolonger le balisage du projet de loi un deuxième jour.
Le 6 janvier 2021, l’administration de Donald Trump organisait la première vente de bail pour ANWR. Seulement neuf des 22 parcelles ont été vendues. Aucune n’a été achetée par de grandes sociétés énergétiques.