Sous l’égide du programme Scaling Solar de la Banque Mondiale, destiné à accélérer le déploiement des fermes solaires via des partenariats public-privé (PPP), la Côte d’Ivoire progresse malgré les retards notables observés dans le programme à l’échelle africaine. Après presque trois ans depuis le lancement de l’appel d’offres pour la construction des centrales solaires de Laboa et Touba, les résultats ont finalement été publiés, sélectionnant dix entreprises pour poursuivre le processus. Ces programmes solaires suivent ainsi une certaine continuité vis-à-vis de ceux précédemment engagés dans le pays, également connu pour abriter des réserves de pétrole et de gaz.
Consortiums et compétiteurs clés
Parmi les entreprises qualifiées, le consortium franco-français entre Meridiam et EDF Renouvelables se détache, tout comme Voltalia, une autre grande entreprise française. D’autres acteurs majeurs incluent Scatec de Norvège, Globeleq du Royaume-Uni et Enel Green Power d’Italie. Ces sociétés sont désormais dans la course pour finaliser leurs propositions d’ici au 9 août 2024 auprès du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie de Côte d’Ivoire et de la société d’état CI-Énergies.
Impact et objectifs futurs
Les entreprises sélectionnées auront pour mission de construire des installations capables de fournir une puissance combinée de 60 MWp au réseau électrique national. Ce développement s’inscrit dans la stratégie du gouvernement ivoirien visant à augmenter la part des énergies renouvelables à 45% d’ici 2030, diversifiant ainsi significativement le mix énergétique du pays.
Ces initiatives reflètent l’engagement de la Côte d’Ivoire envers une transition énergétique durable et illustrent le potentiel des PPP dans la réalisation des objectifs énergétiques nationaux et régionaux.