La COP29 débute avec un appel pressant à la coopération mondiale

La COP29 s'ouvre à Bakou, Azerbaïdjan, en pleine incertitude politique mondiale, avec des appels renouvelés pour des financements massifs en faveur des pays en développement face à la crise climatique.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat a débuté à Bakou, en Azerbaïdjan, sous des perspectives tendues concernant la répartition de l’aide climatique. Six jours après la réélection de Donald Trump aux États-Unis, les discussions s’articulent autour des financements nécessaires pour que les pays en développement puissent faire face aux défis environnementaux croissants sans recourir aux énergies fossiles, comme le charbon ou le pétrole.

Dans son discours d’ouverture, Simon Stiell, directeur exécutif de l’ONU Climat, a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération mondiale. « Il est temps de montrer que la coopération mondiale est à la hauteur du moment », a-t-il affirmé, soulignant l’ampleur de cette COP. Il a également rappelé l’importance de mobiliser des ressources financières conséquentes pour aider les pays les plus vulnérables à se préparer aux impacts climatiques de plus en plus fréquents, comme les canicules et les inondations. La COP29, qui se tiendra jusqu’au 22 novembre, est vue comme un tournant pour déterminer l’ampleur des financements annuels des pays développés.

Des enjeux financiers colossaux

Actuellement, l’aide climatique allouée par les pays riches avoisine les 116 milliards de dollars par an, un montant jugé insuffisant par les pays en développement. Ces derniers réclament une augmentation significative, souhaitant que les engagements atteignent des milliers de milliards chaque année pour couvrir les besoins en infrastructures, adaptation et résilience face aux bouleversements climatiques. Cependant, de nombreux pays occidentaux, déjà sous pression financière, estiment ces demandes démesurées.

Le président de la COP29, Moukhtar Babaïev, également ministre de l’Écologie d’Azerbaïdjan, a mentionné des « centaines de milliards » dans son allocution d’ouverture, sans dévoiler d’engagements spécifiques. Les négociations ont commencé dans une atmosphère tendue, les délégués ayant travaillé jusqu’à tard dans la nuit pour tenter d’avancer sur des accords concrets. Beaucoup de représentants de pays pauvres et d’organisations non gouvernementales expriment des doutes quant à la capacité de cette conférence à déboucher sur des résultats concrets.

Absence remarquée de certains dirigeants

Alors que les discussions battent leur plein à Bakou, certains leaders mondiaux ont décliné leur participation au sommet. Ni Emmanuel Macron ni Olaf Scholz, chefs d’État de la France et de l’Allemagne respectivement, n’ont fait le déplacement pour cette COP. La réunion ne comptera qu’une poignée de dirigeants du G20. Cette absence de soutien de certains acteurs influents renforce les critiques sur le manque d’implication des pays développés.

Le président brésilien, Lula, hôte de la prochaine COP en 2025, est également absent. Ce contexte rend les négociations encore plus difficiles, d’après Adonia Ayebare, président du bloc de négociation G77+Chine. Il a prévenu que les discussions de deux semaines risquaient de révéler les divergences profondes entre les pays quant aux montants à allouer et aux responsabilités de chacun.

Le financement climatique en débat

Les financements attendus sont essentiels pour permettre aux pays en développement de s’adapter aux impacts des changements climatiques. Ces fonds serviront principalement à construire des infrastructures résilientes, telles que des centrales solaires et des systèmes d’irrigation, à ériger des digues pour protéger les côtes, et à soutenir l’agriculture en cas de sécheresse. « Il faut renoncer à l’idée que le financement climatique est un geste de charité », a insisté Simon Stiell, rappelant que cet engagement profite à toutes les nations, y compris les plus grandes.

Dans le même temps, les pays développés, sous pression économique, réclament une participation accrue des grandes économies émergentes comme la Chine et les États du Golfe. Ces demandes rencontrent une vive opposition du côté chinois, dont les représentants rappellent que seuls les pays dits développés, selon la définition établie par l’ONU, sont contraints de contribuer.

Erdogan propose un cessez-le-feu ciblé sur les ports et infrastructures énergétiques ukrainiens

Le président turc a suggéré à Vladimir Poutine un cessez-le-feu limité visant les sites portuaires et énergétiques en Ukraine, afin de réduire les risques pour les installations stratégiques et d’ouvrir la voie à des négociations.

Inde et Russie scellent un axe pétrolier pour contourner les sanctions occidentales

New Delhi et Moscou renforcent leur corridor énergétique malgré les pressions tarifaires et réglementaires américaines, maintenant des flux pétroliers soutenus par des mécanismes logistiques et financiers alternatifs.

Washington verrouille la Grèce comme pivot gazier euro-atlantique face à Moscou et Pékin

Les États-Unis ancrent leur présence énergétique en Méditerranée orientale, en consolidant un corridor gazier via la Grèce vers l’Europe centrale, au détriment des flux russes et de l’influence logistique chinoise sur le port du Pirée.
en_11407771234540

France et Chine préparent un groupe climat pour sécuriser nucléaire et cleantech

Paris et Pékin s’accordent sur la création d’un groupe de travail bilatéral climat, centré sur les technologies nucléaires, les énergies renouvelables et le maritime, dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l’Union européenne.

La Turquie vise des parts dans le gaz américain pour renforcer ses exportations vers l’Europe

Ankara prévoit d’investir dans la production de gaz aux États-Unis afin de sécuriser son approvisionnement en GNL et de devenir un fournisseur clé pour le sud de l’Europe, selon le ministre turc de l’Énergie.

Ankara alerte sur la sécurité énergétique après des attaques contre des tankers russes

Trois navires russes visés au large de la Turquie ravivent les inquiétudes d’Ankara quant à la sécurité de l’approvisionnement gazier et pétrolier en mer Noire, ainsi que la vulnérabilité de ses infrastructures sous-marines.
en_11404441227540

La Roumanie place Lukoil sous contrôle temporaire pour éviter une crise énergétique

Bucarest autorise une prise en main exceptionnelle des actifs locaux de Lukoil, afin d’éviter un choc d’approvisionnement tout en respectant les sanctions internationales visant le groupe russe. Trois repreneurs sont déjà en discussions avancées.

L’Union européenne réclame des garde-fous dans l’accord douanier avec les États-Unis

Les gouvernements européens souhaitent intégrer des clauses de sauvegarde et un mécanisme de révision dans l'accord commercial conclu avec Washington afin de limiter les risques d’un afflux de produits américains sur leur marché.

Une frappe de drone neutralise Khor Mor et provoque un effondrement électrique au Kurdistan

Le champ gazier de Khor Mor, opéré par Pearl Petroleum, a été frappé par un drone armé, interrompant la production et provoquant des coupures d’électricité touchant 80 % de la capacité énergétique du Kurdistan irakien.
en_114027271132540

Les Émirats arabes unis lancent un plan énergétique de 1 milliard $ au Yémen

Global South Utilities investit 1 milliard $ dans de nouveaux projets solaires, éoliens et de stockage pour renforcer les capacités énergétiques du Yémen et étendre son influence dans la région.

Le Royaume-Uni et FirstRand mobilisent $150mn pour accélérer la transition énergétique africaine

British International Investment et FirstRand s’allient pour financer la décarbonation des entreprises africaines, à travers une facilité ciblée sur le soutien aux secteurs les plus émetteurs de carbone.

La Hongrie s’engage à soutenir la Serbie après l’arrêt des livraisons de pétrole

Budapest se mobilise pour assurer l’approvisionnement pétrolier serbe, menacé par la suspension des flux via la Croatie après les sanctions américaines contre la raffinerie NIS, détenue majoritairement par la Russie.
en_114026261130540

La Russie intensifie son rapprochement énergétique avec la Chine malgré les sanctions

Moscou affirme vouloir accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel liquéfié vers Pékin, tout en consolidant la coopération bilatérale dans un contexte de restrictions américaines visant les producteurs russes.

La BEI engage 2 Mds€ pour renforcer l’influence énergétique de l’UE en Afrique

La Banque européenne d’investissement mobilise 2 Mds€ de financements garantis par la Commission européenne pour des projets énergétiques en Afrique, avec un objectif stratégique inscrit dans la diplomatie énergétique de l’Union européenne.

Les recettes pétro-gazières russes chutent de 35 %, lestées par les sanctions

La Russie subit une baisse structurelle de ses revenus énergétiques alors que les sanctions renforcées contre Rosneft et Lukoil fragilisent les flux commerciaux et aggravent le déficit budgétaire fédéral.
en_11402411134540

Les États-Unis frappent la logistique pétrolière iranienne et exposent les acteurs asiatiques

Washington impose de nouvelles sanctions ciblant navires, armateurs et intermédiaires en Asie, rendant plus risqué le commerce de pétrole iranien et redéfinissant le périmètre de conformité maritime dans la région.

Washington autorise les flux vers Paks II et insère des intérêts américains dans le nucléaire hongrois

La licence OFAC sur Paks II permet de contourner les sanctions contre Rosatom en échange d’un ancrage technologique américain, reconfigurant l’équilibre d’intérêts entre Moscou, Budapest et Washington.

Les petits États de l’UE renforcent leur influence énergétique en Afrique via Global Gateway

Finlande, Estonie, Hongrie et Tchéquie multiplient les initiatives bilatérales en Afrique pour capter des projets énergétiques et miniers stratégiques dans le cadre du programme européen Global Gateway.
en_1140221143540

Lula défend une sortie des fossiles sans contrainte face aux tensions à la COP30

Le président brésilien plaide pour une transition énergétique volontaire et sans échéance fixe, tout en évitant d’affronter les intérêts des pays producteurs lors des discussions de la COP30 à Belém.

L’Afrique subsaharienne capte 2,3 % des investissements mondiaux en renouvelable en 2024

La région n’a attiré qu’une faible part des capitaux mondiaux dédiés aux énergies renouvelables en 2024, malgré des besoins élevés et des objectifs de développement importants, selon un rapport publié en novembre.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.