cesseraientSakhaline-2 en Extrême-Orient russe au plus fort de la demande hivernale. Le Japon souhaite en effet conserver son approvisionnement en GNL en Extrême-Orient russe malgré les sanctions appliquées contre la Russie.
L’approvisionnement du Japon en danger suite à la nationalisation de Sakhaline-2
La guerre en Ukraine menée par la Russie impacte fortement l’approvisionnement du Japon notamment depuis la nationalisation de Sakhaline-2. En juin, Moscou signe un décret qui prévoit le transfert de l’intégralité des parts de Sakhaline-2 dans une nouvelle société russe créée par l’État. Gazprom conserve néanmoins sa part de 50%. Tandis que les partenaires étrangers ont un mois pour dire s’ils souhaitent prendre des parts dans la nouvelle société.
À la suite de cela, Mitsui & Co (12,5%) et Mitsubishi (10%) obtiennent le feu vert de Moscou et conservent leur participation au projet. Sakhaline-2 représente un enjeu d’une importance capitale pour le Japon puisqu’il importe 8% du GNL en provenance de la Russie.
En outre, le Japon souhaite s’engager contre le dérèglement climatique et réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Or, le pays peine à compenser cette réduction de production énergétique avec des sources plus propres. Il souhaite d’ailleurs donner la priorité au nucléaire mais dans un pays traumatisé par le nucléaire, la tâche s’avère difficile.