Iran: Entre Ouverture Économique et Isolement Énergétique

L'élection présidentielle iranienne oppose Pezeshkian, favorable à l'ouverture économique, à Jalili, partisan de l'autosuffisance. Une décision cruciale pour l'avenir énergétique du pays.

Partager:

Investissements énergie Iran

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Iran se prépare à élire un nouveau président, avec deux candidats aux visions radicalement différentes pour l’avenir de l’industrie énergétique du pays. Masoud Pezeshkian, ancien ministre de la Santé, défend une stratégie d’ouverture économique et d’attraction d’investissements étrangers, tandis que Saeed Jalili, ancien régulateur nucléaire, prône une politique d’autosuffisance et de résistance économique. Cette élection déterminera la trajectoire énergétique de l’Iran pour les années à venir.

Stratégie Pro-Investissement de Pezeshkian

Masoud Pezeshkian propose de reprendre les négociations nucléaires dans le cadre du Plan d’action global conjoint (JCPOA) pour lever les sanctions économiques et attirer les investissements étrangers. Selon Pezeshkian, l’Iran a besoin de 250 milliards de dollars d’investissements annuels pour moderniser et augmenter la capacité de son industrie pétrolière. Il estime qu’une coopération internationale est essentielle pour atteindre ces objectifs.
Hamid Hosseini, expert en énergie, soutient que Pezeshkian croit fermement en l’importance des interactions internationales pour relancer l’économie iranienne. La levée des sanctions permettrait non seulement d’augmenter les exportations de pétrole, mais aussi d’améliorer la situation économique globale du pays en attirant des capitaux étrangers nécessaires au développement des infrastructures énergétiques.

Approche Conservatrice de Jalili

Saeed Jalili, quant à lui, est un fervent défenseur de l’autosuffisance économique. Il propose de construire de nouvelles raffineries domestiques pour augmenter la valeur ajoutée des produits pétroliers iraniens. Jalili privilégie l’utilisation des ressources financières internes pour développer le secteur en amont et augmenter la production de pétrole sans dépendre des investissements étrangers.
Jalili est également connu pour vouloir renforcer les relations avec des pays comme la Russie et la Chine, et pour réduire la dépendance de l’Iran aux transactions en dollars américains. Sa stratégie repose sur une résistance accrue aux sanctions internationales et une exploitation maximale des ressources internes pour maintenir et augmenter la production pétrolière.

Implications pour le Marché Énergétique

L’élection de Pezeshkian ou Jalili aura des répercussions significatives sur le marché énergétique iranien et mondial. Sous la présidence de Raisi, l’Iran a réussi à augmenter sa production de pétrole malgré les sanctions, atteignant 3,17 millions de barils par jour en mai 2024. Néanmoins, l’économie iranienne reste fragile, avec une inflation élevée et des sanctions renouvelées par les États-Unis.
La vision de Pezeshkian pour lever les sanctions et attirer des investissements étrangers pourrait stabiliser et dynamiser l’économie iranienne. En revanche, la stratégie de Jalili de renforcer l’autosuffisance pourrait limiter les opportunités d’investissements étrangers mais garantirait une certaine indépendance économique.

Perspectives Économiques

Quel que soit le vainqueur de l’élection, l’Iran devra surmonter de nombreux défis pour atteindre ses objectifs énergétiques. Le pays devra naviguer entre la nécessité de lever les sanctions pour attirer les investissements et la volonté de maintenir une certaine indépendance économique.
La politique énergétique iranienne jouera un rôle crucial dans l’avenir économique du pays. Avec des réserves pétrolières parmi les plus importantes au monde, les décisions prises à Téhéran auront des répercussions mondiales. Les investisseurs et les analystes suivront de près l’évolution de la situation, car elle influencera non seulement l’économie iranienne mais aussi la dynamique du marché pétrolier international.

Pékin ouvre les grands projets énergétiques aux capitaux privés pour relancer l’investissement

Les autorités chinoises autorisent une participation accrue des entreprises privées dans les projets énergétiques stratégiques, notamment le nucléaire, l’hydroélectricité et les réseaux de transmission, afin de redynamiser un investissement intérieur en perte de vitesse.

L’Afrique du Sud réforme ses règles pour accélérer les projets de transmission électrique

Un nouveau cadre réglementaire entre en vigueur pour structurer la planification, la passation de marchés et la gestion des infrastructures de transport d’électricité, visant à accroître la fiabilité du réseau et attirer les investissements privés.

L’Union africaine appelle à débloquer les financements d’adaptation avant la COP30

À la veille de la COP30, l’Union africaine dénonce le retard des flux financiers d’adaptation et rappelle la responsabilité historique des pays industrialisés dans l’équilibre climatique mondial.
en_1140101136540

L’efficacité énergétique mondiale ralentit à 1,8 % en 2025, loin de l’objectif de la COP28

La progression de l’efficacité énergétique mondiale reste en deçà des engagements pris à Dubaï, freinée par la demande industrielle et des politiques publiques insuffisamment adaptées aux innovations technologiques.

Les capacités renouvelables mondiales atteindront 793 GW en 2025 malgré des ambitions politiques insuffisantes

Les ajouts mondiaux en solaire et éolien atteindront un nouveau record en 2025, mais l’absence d’objectifs nationaux ambitieux crée une incertitude sur l’atteinte du triplement prévu d’ici 2030.

Séoul sous pression industrielle face à des objectifs climatiques jugés irréalistes

Les raffineurs sud-coréens alertent sur des objectifs de réduction d’émissions jugés excessifs, alors que le gouvernement envisage des coupes allant jusqu’à 60% par rapport aux niveaux de 2018.
en_1140991143540

Lula défend le financement de la transition énergétique par les revenus du pétrole

Avant la COP30 à Belém, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva assume un positionnement controversé en proposant de financer la transition énergétique avec les bénéfices de l’exploitation pétrolière au large de l’Amazonie.

La Chine pourrait atteindre son pic d’émissions de CO2 autour de 2028, selon des experts

Un groupe international de chercheurs anticipe désormais un pic des émissions chinoises d’ici 2028, malgré des signaux récents de ralentissement, renforçant l’incertitude sur le rythme de transition énergétique du pays.

La flambée des tarifs d’électricité en Syrie accentue la crise sociale et économique

La fin des subventions et la hausse spectaculaire des prix de l’électricité en Syrie aggravent la précarité et provoquent un mécontentement croissant, dans un pays en reconstruction après plus d’une décennie de guerre.
en_1140661140540

Le réchauffement climatique mondial se dirige vers 2,5°C malgré les engagements

Les trajectoires actuelles d’émissions placent la planète sur une courbe de réchauffement de 2,3°C à 2,5°C, selon les derniers calculs des Nations unies, à quelques jours de l’ouverture de la COP30 à Belem.

L’Australie offrira trois heures d’électricité gratuite par jour dès 2026

Le gouvernement australien prévoit d’introduire une offre d’électricité gratuite via le solaire dans plusieurs régions dès juillet 2026, afin d’optimiser la gestion du réseau électrique pendant les pics de production.

L’Inde réforme son marché de l’énergie renouvelable pour assurer l’intégration et la fiabilité

L’Inde met en œuvre de nouvelles réformes pour intégrer efficacement les énergies renouvelables dans le réseau national, avec un focus sur les projets de stockage et l’amélioration des contrats.
en_114041139540-2

La Chine réoriente sa politique énergétique avec un nouveau mécanisme de tarification après un boom de 264 GW en 2025

La Chine a ajouté un record de 264 GW en éolien et solaire au premier semestre 2025, mais l'introduction d'un mécanisme de tarification compétitif pour les projets futurs pourrait exercer des pressions sur les prix et affecter la rentabilité des développeurs.

L’État français active le contrôle IEF sur la cession d’Exaion à l’américain Mara

Le gouvernement a confirmé que la vente majoritaire d’Exaion par EDF au groupe Mara sera soumise à la procédure de contrôle des investissements étrangers, avec une réponse attendue d’ici fin décembre.

Le Brésil réduit ses émissions de 16,7 % en 2024 avant la COP30

À une semaine de la COP30, Brasilia annonce une chute inédite des émissions brutes de gaz à effet de serre, portée par la réduction de la déforestation et une dynamique sectorielle inégale, sur fond d’exploration pétrolière offshore controversée.
en_114041150540-2

L’Angola connecte 20 000 habitations à l’électricité dans le cadre du projet de Catabola

Le projet d’électrification de Catabola, livré par Mitrelli, marque la première connexion au réseau national pour plusieurs communautés de la province de Bié.

L’Algérie lancera en 2026 la modernisation du système SCADA de son réseau électrique

Le gouvernement algérien prévoit une mise à niveau complète du dispositif SCADA, géré par Sonelgaz, afin d’améliorer la maîtrise et la supervision du réseau électrique national à partir de 2026.

La SEEG lance un plan d’urgence pour enrayer la fraude énergétique au Gabon

Face à des pertes annuelles estimées jusqu’à 66 millions USD, la SEEG intensifie ses contrôles et prépare le déploiement de compteurs intelligents pour freiner les branchements illégaux.
en_114021154540

Le Royaume-Uni maintient son cap vers 2030 malgré les divisions politiques

Le gouvernement britannique confirme ses ambitions de décarbonation du secteur électrique d’ici 2030, malgré les critiques politiques et les inquiétudes sur le coût de l’énergie pour les consommateurs.

Enedis engage €250mn pour moderniser le réseau électrique de Marseille

Enedis prévoit un investissement de €250mn ($264mn) pour renforcer la résilience du réseau électrique de Marseille d’ici 2030, incluant la suppression totale des câbles papier imprégné et le soutien à l’électrification du port.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.