Irak : Désaccords avec le KRG sur le Pétrole

Le gouvernement est toujours en pourparlers avec le Kurdistan Regional Government (KRG) au sujet de ses velléités d'une indépendance totale de son secteur énergétique. Une récente décision judiciaire exhorte le KRG à remettre ses opérations liées aux hydrocarbures à l'Irak qui pourrait prendre des sanctions contre des acteurs du secteur dans la région.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le vice Premier ministre de l’Irak, Ali Allawi, s’exprimait en marge du Forum irakien de l’énergie à Bagdad. Il abordait la problématique du pétrole dans la région du Kurdistan irakien. Il ambitionne de résoudre l’impasse concernant la volonté du KRG de créer ses propres sociétés d’exploration et de commercialisation. Pour cela, il s’appuie sur une décision de la Cour suprême fédérale irakienne et brandit des contraintes sur des acteurs opérant dans le Kurdistan.

Duel Irak-KRG sur le pétrole

Tout d’abord, le pétrole du KRG est actuellement produit dans le cadre de plusieurs accords avec des sociétés privées. C’est le ministère des ressources naturelles du gouvernement régional qui le commercialise. Ceci indépendamment des ventes de pétrole du gouvernement fédéral. C’est la société publique de commercialisation SOMO qui en a la charge.

Ainsi, le vice Premier ministre reconnaît le problème et veut le résoudre. C’est dans cet état d’esprit qu’il s’adressait en marge du Forum irakien de l’énergie. Il déclare:

« Nous devons reconnaître qu’il y a un problème ici. Il doit être résolu dans l’intérêt des deux parties. »

De son côté, le porte-parole du KRG, Lawk Ghafuri, voulait affirmer l’indépendance de la région dans sa politique énergétique. Cela afin d’éviter une éventuelle prise de contrôle par l’Irak. Il s’exprimait sur Twitter:

« Le KRG travaille actuelle à la création de deux compagnies pétrolières. La première s’appelle KROC, spécialisée dans l’exploration pétrolière. La seconde s’appelle KOMO, spécialisée dans l’exportation et la commercialisation du pétrole de la région du Kurdistan. »

La décision de la Cour suprême fédérale

Les tensions entre l’Irak et le KRG se tendent depuis le début de l’année. Le 15 février, la Cour suprême fédérale irakienne jugeait que la loi de 2007 sur le pétrole et le gaz dans la région du Kurdistan était inconstitutionnelle.

Dans ce jugement, elle ordonnait au KRG de remettre ses opérations pétrolières et gazières à l’Irak. Dans le différend concernant les exportations indépendantes d’énergie du KRG, la Cour estimait que cela réduisait les ventes de la SOMO.

C’est cette décision qui pousse l’Irak à prendre l’initiative sur le dossier de la politique énergétique au Kurdistan selon M. Allawi. Il explique:

« Nous suivons les décisions de la cour fédérale. Nous devons régler ces questions avant de pouvoir aller de l’avant. »

Le 6 juin dernier, une délégation du KRG se rendait à Bagdad pour discuter du litige sur les hydrocarbures. La réunion n’aboutissait à aucun résultat.

Des menaces brandies contre des compagnies pétrolières

Premièrement, le 19 mai, un tribunal de Bagdad réagissait à la demande du Ministre Fédéral d’Irak du pétrole, Ihsan Ismaael. Il délivrait des citations à comparaître aux compagnies pétrolières internationales opérant au Kurdistan. On retrouve parmi ces dernières Addax, DNO et Western Zargos.

Deuxièmement, le 12 juin, le ministère irakien du pétrole menaçait les sociétés pétrolières internationales opérant au Kurdistan. L’Irak pourrait interdire à ces entreprises de faire des affaires dans le pays si elles ne résilient pas leurs contrats avec le KRG dans les trois mois.

En somme, ce méli-mélo judiciaire paraît une voie sans issue. Le 5 juin, le KRG intentait une action civile contre M. Ismaael. Il l’accusait d’intimider les sociétés pétrolières internationales et d’interférer avec leurs accords contractuels avec le KRG. De plus, le 13 juin, le ministère des ressources naturelles du KRG qualifiait les assignations de ces compagnies « d’actions illégales ».

Petrobras réduit ses investissements à 109 milliards $ dans son nouveau plan quinquennal

La société pétrolière publique brésilienne abaissera ses dépenses d’investissement de 2 %, impactée par le recul des cours du brut, marquant ainsi un tournant stratégique sous le mandat de Lula.

TotalEnergies cède sa participation dans Bonga pour $510mn au profit de Shell et Eni

TotalEnergies a finalisé la vente de sa participation de 12,5 % dans le champ pétrolier offshore Bonga au Nigeria, pour un montant de $510mn, renforçant la présence de Shell et Eni dans ce site stratégique de production en eaux profondes.

Belgrade entame une procédure légale pour s’emparer de la raffinerie serbe contrôlée par Moscou

La Serbie prépare une modification de loi budgétaire visant à permettre la prise de contrôle de NIS, raffinerie sous sanctions américaines et détenue par des groupes russes, afin d'éviter une paralysie énergétique imminente.
en_114026261125540

Dangote confie à Honeywell l’expansion de sa raffinerie vers 1,4 million de barils/jour

La raffinerie nigériane de Dangote sélectionne l’américain Honeywell pour fournir les technologies permettant de doubler sa capacité de traitement de brut et d’étendre sa production pétrochimique.

Bagdad maintient sa production pétrolière en isolant les actifs russes sous sanctions

L’Irak sécurise sa production en contournant les sanctions américaines via paiements locaux, trocs énergie-énergie et suspension ciblée des flux financiers vers Lukoil pour protéger les exportations de West Qurna-2.

BP relance partiellement Olympic Pipeline mais laisse 60 % de capacité hors ligne

Le redémarrage de la conduite de 16 pouces d’Olympic Pipeline ne suffit pas à rétablir l’approvisionnement normal de l’Oregon et de l’aéroport de Seattle-Tacoma, toujours exposés à un risque logistique accru et à des tensions sur les prix.
en_1140251145540

Les importations de pétrole russe par l’Inde chuteront fortement dès décembre

Face aux sanctions renforcées des États-Unis et de l’Union européenne, les raffineurs indiens réduisent drastiquement leurs achats de brut russe à partir de décembre, selon des sources du secteur.

La raffinerie serbe de Pancevo menacée d’arrêt faute de brut sous sanctions américaines

La seule raffinerie de Serbie, opérée par NIS, pourrait être contrainte de stopper sa production dès cette semaine, fragilisée par les sanctions américaines visant ses actionnaires russes.

Cameroun : Glencore enregistre une chute de 31 % de ses volumes pétroliers

La production attribuée à Glencore au Cameroun a reculé de 31 % sur neuf mois, révélant une pression accrue sur les recettes publiques alors que Yaoundé révise ses prévisions pétrolières et budgétaires dans un contexte de maturité des champs et d’arbitrages d’investissement.
en_1140241130540

Les stratégies contrariennes surpassent le suivi des hedge funds sur le Brent

La rentabilité des stratégies de suivi de positionnement spéculatif sur le Brent s’érode, au profit d’approches contrariennes ciblant les extrêmes de sentiment, marquant un changement de régime significatif dans le trading pétrolier.

ConocoPhillips, Repsol et Santos relancent le pétrole alaskien avec Nuna et Pikka

L’Alaska s’apprête à enregistrer sa plus forte hausse de production pétrolière depuis 40 ans, portée par deux projets clés qui prolongent la durée de vie du pipeline TAPS et ancrent une présence stratégique des États-Unis dans l’Arctique.

TotalEnergies renforce sa position au Nigeria avec 90 % d’intérêt dans OPL257

TotalEnergies porte à 90 % sa participation dans le bloc offshore OPL257 au Nigeria, après un accord d’échange d’actifs conclu avec Conoil Producing Limited.
en_114020201131540

TotalEnergies et Chevron en compétition pour 40 % du champ Mopane en Namibie

TotalEnergies et Chevron cherchent à racheter 40 % du champ pétrolier Mopane en Namibie, propriété de Galp, au cœur d’une stratégie visant à sécuriser de nouvelles ressources dans un bassin offshore à fort potentiel.

Rosneft cède 11 % de KPC pour desserrer l’étau des sanctions

La réduction de la participation de Rosneft dans Kurdistan Pipeline Company repositionne le contrôle du principal oléoduc kurde et redéfinit l'équilibre entre sanctions américaines, financement des exportations et gouvernance régionale du brut.

Lukoil met la pression sur Sofia pour finaliser la cession de sa raffinerie

Le groupe russe Lukoil veut vendre ses actifs en Bulgarie, après la mise sous tutelle de sa raffinerie par l'État, dans un contexte de sanctions américaines renforcées contre l’industrie pétrolière russe.
en_114019181145540

Washington lance une nouvelle vente de 80 millions d’acres pétroliers offshore

Les autorités américaines organiseront en mars une vaste vente de blocs pétroliers dans le Golfe d’Amérique, couvrant près de 80 millions d’acres sous conditions fiscales favorables.

Sinopec investira 437 millions $ dans une unité d’hydrotraitement en Algérie

Sonatrach a attribué à la société chinoise Sinopec un contrat pour la construction d’une nouvelle unité d’hydrotraitement à Arzew, destinée à accroître significativement la production d’essence du pays.

Chevron en négociation avancée pour racheter les actifs internationaux de Lukoil

Le major américain pourrait reprendre une partie des actifs hors Russie du groupe Lukoil, sous encadrement strict de l’administration américaine, après l’échec d’une vente au trader suisse Gunvor.
en_114019191125540

Lukoil ferme ses 430 stations-service en Finlande sous la pression des sanctions américaines

Le distributeur pétrolier finlandais Teboil, propriété du groupe russe Lukoil, va cesser progressivement ses activités après l'épuisement de ses stocks de carburant, conséquence directe des sanctions économiques imposées par les États-Unis.

Exxon fermera son usine d’éthylène en Écosse face aux pressions du marché

ExxonMobil mettra fin aux opérations de son site chimique de Fife en février 2026, évoquant des coûts élevés, une faible demande et un contexte réglementaire britannique défavorable à l’investissement industriel.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.