Iberdrola Italia, branche italienne du groupe espagnol Iberdrola, a mis en service son troisième parc photovoltaïque à Tarquinia, au nord de Rome. L’installation, dotée d’une capacité de 33 mégawatts, comprend environ 50 000 panneaux solaires et produira jusqu’à 50 gigawattheures d’énergie par an. Cette production est estimée suffisante pour alimenter l’équivalent de 18 000 foyers italiens.
Le site permettra également d’éviter chaque année l’émission de plus de 15 000 tonnes de dioxyde de carbone, selon les chiffres fournis par l’entreprise. L’objectif affiché par Iberdrola est de contribuer à l’électrification industrielle du pays, en s’appuyant sur des installations de production d’électricité à faible émission.
Intégration au territoire et bénéfices locaux
En complément des infrastructures énergétiques, le projet comprend la plantation d’un verger de 1 350 oliviers sur le terrain du parc. Ce volet agricole vise à générer des revenus supplémentaires pour les communautés locales, selon Iberdrola Italia. L’initiative s’inscrit dans une volonté d’intégration des installations au paysage et aux activités économiques régionales.
Le site a été inauguré en présence de Valerio Faccenda, directeur national d’Iberdrola Italia, d’Enrico Leoni, maire de Tarquinia, et de Miguel Fernández-Palacios, ambassadeur d’Espagne en Italie. Aucun montant d’investissement n’a été communiqué pour ce projet.
Déploiement progressif des capacités renouvelables
Avec cette nouvelle centrale, Iberdrola Italia poursuit le déploiement de son portefeuille photovoltaïque dans la péninsule. D’autres projets sont en développement, bien que le groupe n’ait pas précisé le calendrier de mise en service. L’Italie représente un marché stratégique pour Iberdrola, qui cherche à renforcer sa présence dans le secteur de la production d’énergie à partir de sources renouvelables.
Le parc de Tarquinia s’ajoute à deux autres installations déjà opérationnelles dans le pays. Iberdrola, qui opère dans plus de 30 pays, a pour ambition d’accroître significativement sa capacité de production d’ici la fin de la décennie.