Hornsea Two: un retard à $230 millions

Le retard de la mise en service d'Hornsea Two, au large des côtes britanniques, entraîne une perte de couverture de 230 millions de dollars.

La mise en service d’Hornsea Two, par éolien offshore de 1,3 GW, prend du retard. Orsted, en déclarant ses résultats du premier trimestre 2022, déclare que ce retard a entraîné une perte de couverture de 230 millions de dollars.

La mise en service d’Hornsea Two prend du retard

Les prix au comptant de l’électricité au Royaume-Uuni s’élèvent, en moyenne, à 181 GBP/MWh. Ainsi, toute interruption de service est coûteuse pour un producteur. D’autant plus s’il cherche à monter en puissance avec le plus grand parc éolien offshore du monde.

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Les fondations, les câbles du réseau et les éoliennes sont installés. Cependant, Orsted explique :

« La mise en service des éoliennes individuelles a progressé plus lentement, et le profil de montée en puissance a été retardé par rapport à nos prévisions internes à la fin de l’année ».

L’entreprise danoise attend que les éoliennes passent toutes les tests finaux. Ensuite, Hornsea Two sera mis en service. Elle est prévue pour cet été.

Des coûts compensés

Les prix élevés dans le secteur de la production combinée de chaleur et d’électricité permettent de compenser cette perte de couverture pour Orsted. Par ailleurs, la société annonce un EBITDA (earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization) en hausse de 94 % par rapport à l’année précédente, à 9,4 milliards DKK.

La production éolienne offshore du groupe reste stable par rapport à l’année dernière. Elle atteint 4,5 TWh. Par exemple, la vente de 50 % de Borssele 1 & 2 en mai 2021 a compensé les vitesses de ventes plus élevées et la montée en puissance d’Hornsea Two.

La vitesse moyenne du vent était de 11,3 mètres par seconde au premier trimestre 2022, contre 10,5 m/s au premier trimestre 2021.

Parallèlement, l’éolien terrestre du groupe aux États-Unis a presque doublé. Elle atteint 3,2 TWh, avec des vitesses de vent moyennes de 7,7 m/s.

En outre, dans le secteur de bioénergie et de la cogénération thermique, la production de chaleur a chuté de 17 %. Elle atteint 3,2 TWh. Celle d’électricité baisse de 5 %, à 2,1 TWh au premier trimestre 2022. Cela s’explique par des températures plus élevées, partiellement compensé par une production d’électricité à condensation plus enlevée suite à la hausse des prix.

Néanmoins, le chiffre d’affaires de ce secteur a augmenté de 106 % en glissement annule. Il atteint 14,47 milliards de DKK. Ce chiffre reflète un prix moyen de l’électricité sur le marché danois en hausse de 208 % sur l’année. Il atteint 151,10 €/MWh.

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