Greenpeace alerte sur le risque de submersion à la centrale nucléaire de Gravelines

Lundi matin, des militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer les risques de submersion marine liés aux futurs réacteurs EPR, soulignant la vulnérabilité du site face à la montée des eaux.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Des activistes de Greenpeace ont investi, lundi matin, les abords de la centrale nucléaire de Gravelines, située dans le Nord de la France, afin de sensibiliser le public et les autorités sur les dangers potentiels de submersion marine. Arrivés à bord de deux embarcations sur le canal de rejet de la centrale, les militants ont déployé des banderoles arborant le message « Montée des eaux, nucléaire à l’eau » et des fumigènes symbolisant la montée des eaux. La mise en scène incluait des cerfs-volants en forme de méduses, accentuant l’effet visuel de leur action.

Les réacteurs EPR en ligne de mire

Greenpeace a manifesté son opposition au projet d’installation de réacteurs de nouvelle génération EPR2 sur ce site. Ces réacteurs, d’une capacité prévue de 1.600 MW chacun, sont censés être construits sur une plateforme élevée de 11 mètres pour résister aux inondations extrêmes. Cependant, l’ONG remet en question cette protection, jugeant qu’elle est insuffisante face aux prévisions de montée des eaux dues au changement climatique.

Risques de submersion pour Gravelines

La centrale de Gravelines est située près de Dunkerque, dans une région particulièrement vulnérable aux inondations. Selon Greenpeace, le site pourrait se retrouver sous le niveau de la mer d’ici 2100 lors de marées hautes combinées à des événements climatiques exceptionnels, comme l’a signalé un rapport publié par l’ONG début octobre. Le rapport affirme que les réacteurs existants, ainsi que ceux en projet, pourraient être temporairement inondés, augmentant ainsi les risques pour la population environnante et l’environnement.

Interpellation des militants

Lors de l’intrusion, une dizaine de militants a débarqué sur la digue nord de la centrale et a été rapidement interpellée par les forces de l’ordre. Les autres participants situés à l’extérieur ont également été appréhendés par la police. La préfecture a confirmé que les activistes n’ont pas réussi à pénétrer dans les bâtiments de la centrale, mais se sont limités aux alentours, notamment à la zone de rejet des eaux.

Réponse d’EDF sur les mesures de sécurité

EDF, l’exploitant de la centrale, a assuré que la hauteur de la plateforme des futurs réacteurs EPR2 a été calculée pour résister aux inondations les plus extrêmes envisagées dans les scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). L’entreprise a ainsi défendu la sécurité de son installation, affirmant que les mesures prises prennent en compte les risques climatiques. EDF souligne que l’élévation de la plateforme et les infrastructures associées respectent les normes les plus strictes pour limiter tout impact d’une éventuelle montée du niveau marin.

Débat public et réactions politiques

Le projet des réacteurs EPR2 à Gravelines fait actuellement l’objet d’un débat public lancé mi-septembre, qui rassemble des experts, des associations et des représentants locaux pour discuter des enjeux de sécurité et d’impact environnemental. Greenpeace a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur les conséquences potentielles de ce projet dans une région déjà sensible aux inondations. Le débat autour de l’acceptabilité sociale et écologique de ces nouveaux réacteurs s’intensifie à mesure que des voix s’élèvent pour critiquer la gestion des risques par la filière nucléaire française.

La Russie livre un banc d’essai clé pour l’avancement du projet ITER

Le premier banc d’essai russe destiné au réacteur expérimental ITER a été livré sur le site en France, marquant une étape majeure dans la collaboration internationale sur la fusion nucléaire.

Le concept nucléaire d’Allseas pourrait injecter EUR130bn dans l’économie néerlandaise d’ici 2050

Un rapport stratégique révèle le potentiel industriel et énergétique du petit réacteur modulaire offshore développé par Allseas, qui pourrait créer jusqu’à 40 000 emplois et réduire les investissements dans le réseau électrique.

Le Japon autorise un redémarrage partiel de la centrale nucléaire Kashiwazaki-Kariwa

Le gouverneur de Niigata s’apprête à donner son feu vert au redémarrage d’un réacteur de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, inactive depuis l’accident de Fukushima, relançant ainsi un actif stratégique pour le secteur énergétique japonais.
en_114019191128540

Aecon s’associe à Norsk Kjernekraft pour développer des réacteurs SMR en Norvège

Le Canadien Aecon et le développeur privé Norsk Kjernekraft ont signé un accord stratégique visant le déploiement de réacteurs modulaires compacts BWRX-300 sur plusieurs sites potentiels en Norvège.

L’Afrique du Sud relance le projet PBMR avec un transfert stratégique à Necsa

Le gouvernement sud-africain a acté la sortie du réacteur modulaire PBMR de son inactivité, lançant un programme public de relance et transférant l’actif nucléaire stratégique d’Eskom à Necsa.

La France verrouille un programme nucléaire à 100 Md€ sous contrôle d’État

La Cour des comptes chiffre à plus de 100 Md€ le grand carénage d’EDF, tandis que les EPR2 dépassent déjà 67 à 75 Md€, un choix structurant jusqu’en 2060. L’État arbitre simultanément la régulation, le financement et la stratégie industrielle, soulevant un risque de conflit d’intérêt.
en_114017171137540

La Biélorussie lance un nouvel investissement public dans un troisième réacteur nucléaire

La Biélorussie engage un investissement public majeur pour ajouter un troisième réacteur à la centrale d’Ostrovets et prépare des études pour un second site nucléaire destiné à soutenir la demande énergétique nationale.

Framatome boucle un deuxième cycle de test sur son combustible nucléaire de nouvelle génération

Le prototype de combustible accident-tolerant de Framatome a achevé un second cycle de 24 mois dans un réacteur nucléaire commercial aux États-Unis, ouvrant la voie à une troisième phase d’essais industriels.

Le Royaume-Uni installe trois petits réacteurs Rolls-Royce sur le site nucléaire de Wylfa

Le site de Wylfa, au pays de Galles, accueillera trois petits réacteurs modulaires de Rolls-Royce à partir de 2026, marquant un investissement stratégique dans l’expansion nucléaire britannique.
en_1140131149540

EDF étend l’accès aux contrats nucléaires face à l’évolution du cadre réglementaire

EDF ouvre l’accès à ses contrats de fourniture nucléaire de long terme à des entreprises consommant plus de 7 GWh par an, une adaptation rendue nécessaire par la fin progressive du dispositif Arenh.

La Corée du Sud prolonge l’exploitation du réacteur nucléaire Kori 2 jusqu’en 2033

Les autorités sud-coréennes ont validé la poursuite d’exploitation du réacteur Kori 2 pour une durée supplémentaire de huit ans, marquant une étape clé dans la stratégie nucléaire nationale.

Brésil lance un projet de microréacteur nucléaire de BRL50mn pour 5 MW

Un consortium public-privé développe un microréacteur de 5 MW thermique conçu pour fonctionner sans ravitaillement pendant dix ans, marquant une étape stratégique dans l'innovation nucléaire brésilienne.
en_1140131130540

L’EPR de Flamanville atteint 80 % de puissance, EDF maintient son calendrier

EDF a annoncé que le réacteur EPR de Flamanville fonctionne désormais à 80 % de sa capacité. L’objectif d’une montée à pleine puissance d’ici la fin de l’automne reste confirmé par l’énergéticien.

Oklo obtient une validation clé pour sa future usine de combustible nucléaire

L’approbation accélérée du plan de sûreté nucléaire de l’usine Aurora marque une étape stratégique dans la relance d’une chaîne nationale de production de combustible nucléaire aux États-Unis.

Industrikraft prend 20 % de Videberg Kraft pour soutenir le nucléaire à Ringhals

Le consortium Industrikraft va investir SEK400mn ($42.2mn) pour devenir actionnaire de Videberg Kraft, marquant une nouvelle étape dans le projet nucléaire suédois piloté par Vattenfall sur la péninsule de Värö.
en_1140111136540

Westinghouse décroche un contrat de 114 millions $ pour alimenter la centrale nucléaire de Paks

Le groupe MVM a conclu un accord avec Westinghouse pour sécuriser des livraisons de combustible VVER-440 dès 2028, réduisant sa dépendance à la Russie et renforçant la coopération nucléaire entre Budapest et Washington.

TVEL relance sa coopération nucléaire avec le Vietnam grâce à une nouvelle livraison de combustible

La livraison de combustible par la filiale russe TVEL au réacteur de recherche de Da Lat marque une étape majeure dans le renforcement du partenariat commercial nucléaire entre Moscou et Hanoï.

X-energy signe un accord de 40 millions $ avec Toyo Tanso pour ses premiers réacteurs Xe-100

Le fournisseur américain X-energy a officialisé un contrat de graphite avec le japonais Toyo Tanso pour la construction de ses quatre premiers petits réacteurs modulaires, en partenariat avec Dow et soutenu par le Département américain de l’énergie.
en_1140111148540

Enveniam devient intégrateur principal du projet d’enrichissement laser de LIST Technologies

L’américain Enveniam a conclu un accord avec LIS Technologies Inc. pour piloter la conception et la construction d’une nouvelle installation d’enrichissement d’uranium par laser sur le sol américain.

Newcleo envisage de transférer 16 md€ de projets nucléaires du Royaume-Uni vers les États-Unis

Face à des délais d’autorisation plus courts, plusieurs entreprises européennes du nucléaire, dont Newcleo, Orano et Urenco, envisagent de relocaliser leurs investissements industriels stratégiques vers les États-Unis.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.