Greenpeace alerte sur le risque de submersion à la centrale nucléaire de Gravelines

Lundi matin, des militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer les risques de submersion marine liés aux futurs réacteurs EPR, soulignant la vulnérabilité du site face à la montée des eaux.

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Des activistes de Greenpeace ont investi, lundi matin, les abords de la centrale nucléaire de Gravelines, située dans le Nord de la France, afin de sensibiliser le public et les autorités sur les dangers potentiels de submersion marine. Arrivés à bord de deux embarcations sur le canal de rejet de la centrale, les militants ont déployé des banderoles arborant le message « Montée des eaux, nucléaire à l’eau » et des fumigènes symbolisant la montée des eaux. La mise en scène incluait des cerfs-volants en forme de méduses, accentuant l’effet visuel de leur action.

Les réacteurs EPR en ligne de mire

Greenpeace a manifesté son opposition au projet d’installation de réacteurs de nouvelle génération EPR2 sur ce site. Ces réacteurs, d’une capacité prévue de 1.600 MW chacun, sont censés être construits sur une plateforme élevée de 11 mètres pour résister aux inondations extrêmes. Cependant, l’ONG remet en question cette protection, jugeant qu’elle est insuffisante face aux prévisions de montée des eaux dues au changement climatique.

Risques de submersion pour Gravelines

La centrale de Gravelines est située près de Dunkerque, dans une région particulièrement vulnérable aux inondations. Selon Greenpeace, le site pourrait se retrouver sous le niveau de la mer d’ici 2100 lors de marées hautes combinées à des événements climatiques exceptionnels, comme l’a signalé un rapport publié par l’ONG début octobre. Le rapport affirme que les réacteurs existants, ainsi que ceux en projet, pourraient être temporairement inondés, augmentant ainsi les risques pour la population environnante et l’environnement.

Interpellation des militants

Lors de l’intrusion, une dizaine de militants a débarqué sur la digue nord de la centrale et a été rapidement interpellée par les forces de l’ordre. Les autres participants situés à l’extérieur ont également été appréhendés par la police. La préfecture a confirmé que les activistes n’ont pas réussi à pénétrer dans les bâtiments de la centrale, mais se sont limités aux alentours, notamment à la zone de rejet des eaux.

Réponse d’EDF sur les mesures de sécurité

EDF, l’exploitant de la centrale, a assuré que la hauteur de la plateforme des futurs réacteurs EPR2 a été calculée pour résister aux inondations les plus extrêmes envisagées dans les scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). L’entreprise a ainsi défendu la sécurité de son installation, affirmant que les mesures prises prennent en compte les risques climatiques. EDF souligne que l’élévation de la plateforme et les infrastructures associées respectent les normes les plus strictes pour limiter tout impact d’une éventuelle montée du niveau marin.

Débat public et réactions politiques

Le projet des réacteurs EPR2 à Gravelines fait actuellement l’objet d’un débat public lancé mi-septembre, qui rassemble des experts, des associations et des représentants locaux pour discuter des enjeux de sécurité et d’impact environnemental. Greenpeace a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur les conséquences potentielles de ce projet dans une région déjà sensible aux inondations. Le débat autour de l’acceptabilité sociale et écologique de ces nouveaux réacteurs s’intensifie à mesure que des voix s’élèvent pour critiquer la gestion des risques par la filière nucléaire française.

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