Le PDG de Gazprom Neft, Alexander Dyukov, n’exclut pas la possibilité d’une surchauffe du marché du pétrole. Le géant russe travaille pourtant à l’augmentation de ses exportations en 2022.
Gazprom Neft soutient la politique de l’OPEP+
Les prix du brut connaissent une légère reprise après trois semaines de baisses successives. Le baril de Brent étant au-dessus des $73 depuis une dizaine de jours.
Néanmoins, celui-ci reste bien en dessous des derniers pics atteint fin novembre 2021 autour des $83 le baril, période de découverte du premier cas de variant Omicron.
De son côté, l’OPEP+ se veut rassurante. Qualifiant l’impact du variant de « léger et de courte durée ». Sûre d’elle, l’organisation décidait ainsi le 2 décembre 2021 de poursuivre l’augmentation de sa production de 400.000 bpj pour le mois de janvier 2022.
La stratégie de l’OPEP+ permet de stabiliser le marché
Pour le PDG de Gazprom Neft, la stratégie de l’OPEP+ permet de « stabiliser le marché ». Dans la mesure où l’offre reste supérieure à la demande.
Dyukow estime tout de même que la concurrence mondiale peut entrainer une « surproduction et une chute des prix ». Baisse anticipée puisque la société indique avoir calculé son budget pour 2022 en se fondant sur un prix du baril supérieur à $50.
Augmentation des capacités de production
En outre, Gazprom Neft travaille sur l’expansion de ses capacités de production au travers d’une augmentation des réserves.
Ainsi, les déclarations du PDG de l’entreprise s’opposent aux affirmations de l’ancien directeur général, Alexei Yankevich. Ce dernier expliquait que la compagnie n’aurait plus de capacité de réserve afin d’augmenter la production d’ici à la fin de 2021.
Ces nouvelles dispositions permettraient de gonfler la production d’hydrocarbures liquides de 7% pour l’année prochaine. L’entreprise ayant déjà batut ses records de production en 2021 en atteignant les 100 millions de barils équivalant pétrole.