Lors de la réunion du G7 en Italie, les ministres semblent prêts à conclure un accord crucial sur l’élimination progressive du charbon, la source d’énergie fossile la plus polluante. Ce sommet à Turin, lieu emblématique de l’industrie automobile, représente une suite directe des engagements pris lors de la COP28 à Dubaï, où une réduction graduelle de l’utilisation du charbon, du gaz et du pétrole a été promise.
La Dynamique des Négociations
Les discussions, qui se termineront mardi avec un communiqué final, pourraient aboutir à l’établissement d’un calendrier précis pour la fermeture des centrales à charbon. Bien que des pays comme la France soutiennent une échéance pour 2030, d’autres, notamment le Japon, restent hésitants en raison de leur dépendance significative au charbon pour la production électrique. L’Italie, présidente du G7 cette année, s’engage déjà à fermer ses centrales au charbon d’ici 2025, à l’exception de la Sardaigne, prévue pour 2028.
Implications Économiques et Environnementales
L’abandon du charbon par les pays du G7, qui représentent 38% de l’économie mondiale, est un geste significatif compte tenu de leur contribution à 21% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce mouvement reflète une volonté accrue d’aligner les actions économiques sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement planétaire à bien en deçà de deux degrés.
Challenges et Perspectives
Atteindre l’objectif de 1,5 degré nécessite une réduction substantielle des émissions, presque de moitié cette décennie, selon les experts de l’ONU. Cependant, les émissions continuent de croître, alimentées par la combustion des carburants fossiles. Les décisions prises au G7 pourraient façonner les politiques énergétiques mondiales et stimuler une transition plus rapide vers des énergies renouvelables.
L’approche du G7 à l’égard de l’abandon du charbon pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique. Le succès de cette initiative dépendra de l’engagement réel des pays à mettre en œuvre rapidement les plans convenus, influençant ainsi les politiques énergétiques et les stratégies climatiques à l’échelle mondiale.