Eurus Energy Holdings, via sa société de projet dédiée Eurus Soya Misaki Furyoku, a obtenu l’approbation du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie pour la reconstruction de son parc éolien de Soya Misaki, situé à Wakkanai, sur l’île de Hokkaido. Le projet consiste à démanteler les 57 turbines de 1MW actuellement en exploitation depuis 2005 et à les remplacer par 14 turbines de 4,3MW, pour une puissance installée totale de 60,2MW.
Un projet soumis à la limite de raccordement au réseau
Malgré l’augmentation de la capacité nominale des turbines, la production maximale du nouveau parc restera plafonnée à 57MW, en raison des restrictions imposées par le gestionnaire du réseau local. L’étude d’impact environnemental, lancée en 2018, a été finalisée et soumise en septembre, avec publication publique en novembre. Le début du chantier est prévu pour mars 2026, avec une période de construction allant jusqu’en octobre 2028. L’exploitation commerciale devrait commencer en avril 2029 après une phase de test.
Le site s’intègre à un portefeuille régional plus large
Le parc de Soya Misaki s’inscrit dans un réseau d’actifs opérés par Eurus Energy dans la région de Dohoku, qui comprend également les parcs Tempoku (30MW) et Kabaoka (42MW), mis en service respectivement en 2018 et 2024. Ces installations font partie d’un portefeuille plus vaste de 434,5MW regroupant six centrales. Plusieurs autres projets dans la région sont en cours d’étude, parmi lesquels Masuhoro (jusqu’à 88MW) et Soya Kyuryo (jusqu’à 155,8MW), pour lesquels des rapports ont été soumis en 2016 et 2022.
Un acteur majeur du repowering au Japon
Eurus Energy, premier opérateur japonais de parcs éoliens terrestres avec plus de 3GW de capacité installée, mène parallèlement plusieurs projets de remplacement d’actifs arrivés en fin de vie. Le groupe a engagé le renouvellement des parcs de Mameda (10,5MW), Kihoku I (20,8MW) et Odanosawa (13MW), illustrant une stratégie visant à moderniser son parc vieillissant tout en optimisant l’utilisation du foncier et des infrastructures existantes.