États-Unis : restriction sur l’importation d’uranium russe

La nouvelle législation américaine définit par une législation rigoureuse pour restreindre les importations d'uranium faiblement enrichi (LEU) restreint les importations d'uranium russe pour renforcer la sécurité énergétique nationale et stimuler le secteur nucléaire local.

Partager:

Restriction américaine sur l'uranium russe

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Face à une géopolitique énergétique complexe et des tensions croissantes avec la Russie, les États-Unis ont adopté une législation rigoureuse pour restreindre les importations d’uranium faiblement enrichi (LEU) produit en Russie. Cette loi, promulguée récemment, vise à réduire la dépendance américaine envers les importations d’uranium, tout en soutenant le développement du secteur nucléaire domestique dans un contexte de transition energétique.

Détails de la nouvelle législation

La loi interdit spécifiquement l’importation de LEU russe non irradié, ainsi que toute importation de LEU qui aurait été échangé ou obtenu d’une manière visant à contourner les restrictions de l’embargo. Elle a été mise en place avec une période de grâce de 90 jours suivant sa promulgation, et restera en vigueur jusqu’en 2040. Le Département de l’Énergie (DOE) est cependant autorisé à accorder des dérogations si aucune source viable alternative n’est disponible ou si l’importation est dans l’intérêt national. Ces exemptions sont limitées et doivent se terminer au plus tard le 1er janvier 2028.

Implications pour les acteurs du marché

La législation a été largement soutenue par des sénateurs bipartites, y compris Joe Manchin et John Barrasso, respectivement président et membre de rang du Comité sénatorial des ressources énergétiques et naturelles des États-Unis. Ils ont loué la loi pour son double impact potentiel : renforcer la sécurité énergétique des États-Unis et revigorer le secteur nucléaire américain. Des entreprises comme Energy Fuels Inc et Uranium Energy Corp ont également exprimé leur approbation, voyant dans cette loi une opportunité de relancer la production d’uranium sur le sol américain.

Réactions internationales et locales

À l’échelle internationale, des acteurs tels que Energoatom en Ukraine ont salué cette décision. Le ministre de l’Énergie ukrainien, Herman Halushchenko, a décrit cette décision comme un pas décisif vers des sanctions efficaces contre la Russie. Sur le front domestique, des figures de l’industrie comme Maria Korsnick, présidente et CEO de l’Institut de l’énergie nucléaire, ont souligné l’importance de cette loi pour libérer des fonds destinés à revitaliser les capacités d’enrichissement et de conversion compétitives aux États-Unis.

Perspective économique et stratégique

L’impact économique de cette loi est significatif, débloquant 2,72 milliards de dollars pour stimuler la production domestique de combustible d’uranium. Ce financement est crucial non seulement pour la production immédiate, mais aussi pour la planification à long terme visant à soutenir la flotte existante et le déploiement de nouvelles générations de technologies nucléaires aux États-Unis. Cela représente une étape stratégique majeure vers l’autosuffisance énergétique et la réduction de la dépendance aux importations étrangères.

Perspectives futures et conclusion du contexte

Avec l’adoption de cette législation, les États-Unis positionnent leur industrie nucléaire pour une croissance durable à long terme. En renforçant la sécurité nationale et en promouvant la production d’énergie propre, cette loi façonne un avenir où l’énergie nucléaire jouera un rôle central dans le mix énergétique américain, tout en réduisant les influences géopolitiques adverses sur ses infrastructures critiques.

L’interdiction des importations d’uranium russe par les États-Unis n’est pas seulement une mesure de sanction; elle incarne une stratégie robuste pour revitaliser une industrie essentielle. En garantissant l’autonomie énergétique et en stimulant l’innovation locale, cette législation vise à fortifier les capacités énergétiques nationales pour les décennies à venir.

Lightbridge lance les essais d’irradiation de son alliage combustible aux États-Unis

L’Idaho National Laboratory a démarré les tests d’irradiation sur des échantillons d’uranium-zirconium de Lightbridge dans son réacteur expérimental, étape clé pour la validation industrielle du combustible nucléaire avancé.

NexGen entame les audiences fédérales finales pour le projet nucléaire Rook I

NexGen Energy a ouvert les audiences de la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour l’approbation finale de son projet d’uranium Rook I, après plus de six années de processus réglementaire.

Oklo signe un contrat avec Siemens Energy pour le système de conversion de l’Aurora

Oklo a conclu un accord contraignant avec Siemens Energy pour accélérer la fabrication du système de conversion d’énergie de sa première centrale nucléaire avancée aux États-Unis.
en_114020201134540

Nouveau revers pour TEPCO à Kashiwazaki-Kariwa à 48h d’un feu vert politique crucial

Un incident de gestion de documents de sécurité à la centrale nucléaire relance les doutes sur TEPCO alors qu’une décision décisive sur le redémarrage des réacteurs 6 et 7 est attendue à Niigata.

Washington scelle un accord nucléaire civil avec Riyad sous haute tension politique

Un accord initial de coopération nucléaire civile a été signé entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, suscitant des appels du Congrès américain à des garanties strictes pour éviter une course à l’armement au Moyen-Orient.

CGN active Zhaoyuan pour contourner les restrictions américaines et sécuriser ses réacteurs Hualong One

Le lancement du chantier nucléaire de Zhaoyuan ancre le modèle Hualong One dans l’intérieur chinois, illustrant la stratégie de normalisation réglementaire de Pékin face aux restrictions technologiques occidentales.
en_114019191132540

TRISO-X lance la construction verticale de son usine de combustible nucléaire avancé au Tennessee

TRISO-X entame la construction hors-sol de la première installation dédiée à la fabrication de combustible pour petits réacteurs modulaires aux États-Unis, marquant une étape industrielle clé dans le déploiement du Xe-100.

La Russie livre un banc d’essai clé pour l’avancement du projet ITER

Le premier banc d’essai russe destiné au réacteur expérimental ITER a été livré sur le site en France, marquant une étape majeure dans la collaboration internationale sur la fusion nucléaire.

Le concept nucléaire d’Allseas pourrait injecter EUR130bn dans l’économie néerlandaise d’ici 2050

Un rapport stratégique révèle le potentiel industriel et énergétique du petit réacteur modulaire offshore développé par Allseas, qui pourrait créer jusqu’à 40 000 emplois et réduire les investissements dans le réseau électrique.
en_114019191133540

Le Japon autorise un redémarrage partiel de la centrale nucléaire Kashiwazaki-Kariwa

Le gouverneur de Niigata s’apprête à donner son feu vert au redémarrage d’un réacteur de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, inactive depuis l’accident de Fukushima, relançant ainsi un actif stratégique pour le secteur énergétique japonais.

Aecon s’associe à Norsk Kjernekraft pour développer des réacteurs SMR en Norvège

Le Canadien Aecon et le développeur privé Norsk Kjernekraft ont signé un accord stratégique visant le déploiement de réacteurs modulaires compacts BWRX-300 sur plusieurs sites potentiels en Norvège.

L’Afrique du Sud relance le projet PBMR avec un transfert stratégique à Necsa

Le gouvernement sud-africain a acté la sortie du réacteur modulaire PBMR de son inactivité, lançant un programme public de relance et transférant l’actif nucléaire stratégique d’Eskom à Necsa.
en_114018181126540

La France verrouille un programme nucléaire à 100 Md€ sous contrôle d’État

La Cour des comptes chiffre à plus de 100 Md€ le grand carénage d’EDF, tandis que les EPR2 dépassent déjà 67 à 75 Md€, un choix structurant jusqu’en 2060. L’État arbitre simultanément la régulation, le financement et la stratégie industrielle, soulevant un risque de conflit d’intérêt.

La Biélorussie lance un nouvel investissement public dans un troisième réacteur nucléaire

La Biélorussie engage un investissement public majeur pour ajouter un troisième réacteur à la centrale d’Ostrovets et prépare des études pour un second site nucléaire destiné à soutenir la demande énergétique nationale.

Framatome boucle un deuxième cycle de test sur son combustible nucléaire de nouvelle génération

Le prototype de combustible accident-tolerant de Framatome a achevé un second cycle de 24 mois dans un réacteur nucléaire commercial aux États-Unis, ouvrant la voie à une troisième phase d’essais industriels.
en_1140131145540

Le Royaume-Uni installe trois petits réacteurs Rolls-Royce sur le site nucléaire de Wylfa

Le site de Wylfa, au pays de Galles, accueillera trois petits réacteurs modulaires de Rolls-Royce à partir de 2026, marquant un investissement stratégique dans l’expansion nucléaire britannique.

Flamanville 3 atteint 80 % de puissance avant une longue mise à l’arrêt en 2026

EDF a confirmé que l’EPR de Flamanville a franchi un cap important, tout en planifiant une interruption de près d’un an en 2026 pour effectuer des contrôles réglementaires majeurs et remplacer un composant clé.

EDF étend l’accès aux contrats nucléaires face à l’évolution du cadre réglementaire

EDF ouvre l’accès à ses contrats de fourniture nucléaire de long terme à des entreprises consommant plus de 7 GWh par an, une adaptation rendue nécessaire par la fin progressive du dispositif Arenh.
en_114008072025540-1

La Corée du Sud prolonge l’exploitation du réacteur nucléaire Kori 2 jusqu’en 2033

Les autorités sud-coréennes ont validé la poursuite d’exploitation du réacteur Kori 2 pour une durée supplémentaire de huit ans, marquant une étape clé dans la stratégie nucléaire nationale.

Brésil lance un projet de microréacteur nucléaire de BRL50mn pour 5 MW

Un consortium public-privé développe un microréacteur de 5 MW thermique conçu pour fonctionner sans ravitaillement pendant dix ans, marquant une étape stratégique dans l'innovation nucléaire brésilienne.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.