Éolien Offshore à Dunkerque: la Belgique s’oppose

La Belgique s'oppose à la création d'un parc éolien offshore à Dunkerque. Le pays compte saisir la justice française et la Commission européenne. |La Belgique s'oppose à la création d'un parc éolien offshore à Dunkerque. Le pays compte saisir la justice française et la Commission européenne. 

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90€/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90€/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 €/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99€/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 €/mois à partir de la 2ᵉ année.

L’Éolien offshore à Dunkerque pourrait être impacté par le gouvernement belge. Ce dernier s’oppose, en effet, à la création d’un parc éolien en mer au large de la ville française. La Belgique a d’ailleurs annoncé qu’elle souhaitait saisir la justice française et la commission européenne.

 

Éolien offshore à Dunkerque : un nouveau parc pour 2027

Un nouveau parc éolien offshore devrait voir le jour à 10 kilomètres au large de Dunkerque dès 2027. Celui-ci sera constitué de 46 éoliennes mesurant jusqu’à 300 mètres de haut. Une infrastructure qui devait atteindre une capacité totale de 600 MW.

Le parc est cependant situé à la frontière maritime avec la Belgique. Cette situation contrarie le gouvernement du pays, qui s’oppose aujourd’hui au projet. Alors que la ministre de la Transition écologique française Barbara Pompili confirmait sa construction mi-mai 2021.

 

Une nuisance pour ses « intérêts essentiels »

Les nouvelles éoliennes borderont les eaux territoriales belges représentant une nuisance pour les « intérêts essentiels » du pays, selon le gouvernement. Ainsi le pays a décidé de saisir la justice française, mais aussi la Commission européenne.

 

Un manque de concertation

La plainte devant la commission européenne portera sur l’absence de consultation de la Belgique. En effet, le pays accuse la France d’avoir défini seule cette zone de construction du nouveau parc. Sans aucune concertation

Pourtant, les directives européennes exigent une consultation, notamment si le projet se situe à la frontière avec un autre pays. Vincent Van Quickenborne, ministre belge de la Justice et de la mer du Nord, privilégie cependant une nouvelle entente. En effet, la Belgique continue de chercher une solution négociée favorable pour les deux pays.

 

Des objections portées lors de la consultation publique de 2020

La consultation publique française, lancée à l’automne 2020, avait été l’occasion pour la Belgique de mettre en avant ses objections. Le pays avait notamment demandé de déplacer le parc de 5 km en plus au large de la mer. Une mesure qui aurait permis d’empêcher l’opposition du gouvernement belge.

En effet, dans son état actuel le projet positionne les éoliennes dans l’espace aérien belge. Cela remet ainsi en cause la sécurité du trafic provenant de la base militaire de Coxyde. De même, la présence des éoliennes compliquerait les opérations de sauvetage en mer.

 

Plainte devant le tribunal administratif de Lille

Une plainte sera donc déposée par la Belgique devant le tribunal administratif de Lille contre le consortium de construction. La société Eoliennes en Mer de Dunkerque a, en effet, décidé le 10 mai de poursuivre le projet originel. Cela sans prendre en compte les propositions belges.

La position belge devrait donc entraver la construction de ce nouveau parc au large de Dunkerque. En France aussi les critiques concernant la menace des écosystèmes et des ressources marines augmentent. Un referendum local a d’ailleurs été réclamé puis rejeté en mai par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.
en_114030945540

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.
en_11402092051540

Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.

Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.
en_11402808272540

L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.

Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.
en_11402108217540

Russie et Inde renforcent leurs échanges énergétiques malgré la pression américaine

La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.

Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

Des infrastructures énergétiques azerbaïdjanaises visées en Ukraine remettent en question la sécurité des flux gaziers entre Baku et Kyiv, alors qu’un nouvel accord de livraison vient à peine d’être signé.

L’Iran coupe 1,4 GW à l’Irak, Bagdad accélère les interconnexions régionales

La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.
en_1140180840540

La Chine rejette la menace européenne de rétablir les sanctions contre l’Iran

Pékin s’oppose à l’éventuel retour des sanctions du trio européen contre l’Iran, alors que l’échéance de l’accord sur le nucléaire approche et que les tensions diplomatiques s’intensifient autour de Téhéran.

Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.
en_1140320837540

Irak et Syrie relancent le pipeline Kirkuk-Baniyas pour contourner les routes traditionnelles

Bagdad et Damas intensifient leurs discussions pour réactiver l'oléoduc de 850 km fermé depuis 2003, offrant une alternative méditerranéenne face aux tensions régionales et aux blocages d'exportation.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan signent l’accord du corridor TRIPP sous l’égide américaine

Les deux pays mettent fin à 37 ans de conflit avec un corridor de 43 kilomètres sous contrôle américain pour 99 ans. L'infrastructure acheminera 50 millions de tonnes de marchandises annuellement d'ici 2030.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99€ la 1ère année, puis 199€ /an.