L’Énergie pour l’Afrique en 2024: l’Avenir au Renouvelable

L'enjeu crucial de l'énergie en Afrique prend une nouvelle dimension avec la stratégie du "saute-mouton" vers les énergies renouvelables, selon l'IRENA. L'Afrique Energy Corp, présente sur le continent, contribue au secteur énergétique africain avec des découvertes pétrolières prometteuses, ouvrant la voie à une transition vers le gaz naturel et une électrification plus large du continent.

Partager:

renouvelable afrique

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90€/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90€/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 €/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99€/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 €/mois à partir de la 2ᵉ année.

L’énergie pour l’Afrique est un enjeu éminent sur un continent ou seulement la moitié de la population subsaharienne a accès à l’électricité. Ce chantier d’électrification pourrait être résolu par la technique dite du « saute-mouton ». En passant directement d’un réseau très lacunaire aux énergies renouvelables. Selon l’IRENA, les énergies renouvelables « pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030 ».

En outre, le continent dispose aussi de grandes ressources en énergies fossiles. En témoigne le bilan 2020 de la compagnie pétro gazière canadienne Africa Energy Corp très présente sur le continent.

La réussite d’Africa Energy dans le secteur des énergies en Afrique

Encore d’importantes découvertes pétrolières

Garrett Soden, PDG d’Africa Energy, estime avoir fait « deux découvertes de classe mondiale ». Il évoque aussi le potentiel important que constituent les énergies pour l’Afrique, dans le contexte de changement climatique. En effet, les rendements du forage réalisé au large de l’Afrique du Sud ont été plus élevés que prévu.

L’Odfjell Deepsea Stavanger a foré ce puit Luiperd-1X jusqu’à une profondeur totale d’environ 3400 mètres. 9,5 millions de barils par jour pourront en être issue. Cette découverte est bénéfique pour l’Afrique du Sud, mais également pour tout le secteur de l’énergie pour l’Afrique.

L’Afrique du Sud, par exemple, est un grand marché qui cherche à passer du charbon au gaz naturel. Grâce à cette découverte, le pays dispose d’une solution nationale attrayante, avec un fort potentiel de développement. Cela favorise alors un meilleur accès à l’électricité sur tout le continent, et s’inscrit parfaitement dans la transition énergétique.

africa energy corp

Africa Energy multiplie par 10 sa trésorerie en 1 an

S’inscrivant dans cette tendance, Africa Energy Corp a réalisé un bilan largement positif sur l’année 2020. Au 31 décembre 2020, la société disposait d’une trésorerie de 19,6 millions de dollars. À la même époque en 2019, elle ne disposait que de 2,1 millions de dollars.

Cela est notamment dû aux efforts de la société visant à réduire les coûts globaux de l’entreprise. Cette réussite d’Africa Energy attire l’œil d’autres sociétés qui s’intéressent de plus en plus aux secteurs de l’énergie pour l’Afrique. Ainsi, le rayonnement économique de la société participe au développement de l’énergie en Afrique et influe sur ses perspectives d’avenir.

Quelles perspectives de l’énergie pour l’Afrique ?

Africa Energy Corp montre la voie

La découverte du fort potentiel du puits confirme alors que l’Afrique est une zone d’exploration de classe mondiale. En raison de cette réussite, d’autres sociétés ont décidé de s’engager dans la mise en œuvre du développement en Afrique. Les investissements dans le secteur de l’énergie pour l’Afrique se développent ces dernières années.

Également, Africa Energy Corp entend poursuivre ses activités sur une deuxième zone, le puits Gazania-1, au large des côtes sud-africaines. Le début du forage est prévu pour le premier trimestre 2021. Ce puits possède d’importantes ressources, notamment en eaux peu profondes.

De plus, ce puits comprend la découverte A-J1 de 1988 qui a fait couler du pétrole brut léger et non corrosif à la surface. Néanmoins, Africa Energy Corp devra obtenir l’approbation du gouvernement sud-africain avant de faire quoi que ce soit. L’acceptation du projet est dans l’intérêt de l’Afrique du Sud, qui améliorera l’accès de sa population à l’électricité.

Électrifier le continent

Cette tendance à l’accroissement de l’attractivité en Afrique, notamment en Afrique du Sud, est une aubaine pour le continent. Le ministre des Finances sud-africain exprimait que son pays avait besoin d’un approvisionnement fiable en électricité. Il compte notamment sur le secteur privé et espère que des centrales thermiques se développent sur le continent africain.

Des progrès ont déjà été réalisés en matière de service énergétique et de réseaux électriques. Entre 2015 et 2019, l’Afrique a ainsi connu une augmentation de 12% du taux d’accès à l’électricité. Cela est dû notamment au soutien de la Banque africaine de développement (AfDB).

Néanmoins, si le problème de l’accès à l’électricité tend à aller vers sa résolution, la question du développement durable reste en suspens. Cette question constitue le nouvel enjeu pour le développement du continent africain.

energy afriqueLa Banque africaine de développement soutient les projets d’énergie renouvelable

Les pays africains doivent rééquilibrer leur mix énergétique vers des énergies propres, tel que l’énergie solaire. C’est le cas du Cap-Vert qui dispoe d’un projet d’énergie renouvelable bien établi. En effet, le pays souhaite que d’ici 2025, sa production d’électricité provienne à 100% d’énergies renouvelables.

Dans le même cadre, l’AfDB a fondé en 2011 le fonds des énergies durables. Celui-ci contribue à l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables, durables et modernes pour tous en Afrique. Cela passe notamment par le déblocage d’investissements privés dans le secteur de l’énergie renouvelable pour l’Afrique.

Ce fonds des énergies durables a été créé en partenariat avec le gouvernement danois. Il a depuis reçu des contributions des gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Italie, de Norvège, d’Espagne et de Suède. En 2014, ce fonds atteignait une capitalisation de 200 millions de dollars.

Le financement de projets d’énergies renouvelables ambitieux

Ainsi, de nombreux pays financent la construction de centrales et développent un projet d’énergie renouvelable en Afrique. C’est le cas du Burkina Faso qui a approuvé la construction d’une nouvelle centrale solaire de 30 MW. D’autres projets en énergie renouvelable voient également le jour en Afrique.

Un autre projet d’énergie renouvelable a vu le jour en Afrique et s’inscrit lui aussi dans la transition énergétique. Au Cameroun, le barrage hydroélectrique de Nachtigal devrait être mis en service en 2023. Il produirait 420 MW et est en partie financé par l’Agence Française de Développement (AFD).

Ces efforts portent leurs fruits. En effet, les prévisions de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) vont dans ce sens.

Elles indiquent que celles-ci « pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030. »

Néanmoins, l’IRENA précise également que le développement en ce sens ne pourra se faire que sous certaines conditions.

L’IRENA évoque alors « des politiques, une réglementation, une gouvernance et un accès aux marchés financiers appropriés »

Transition Énergétique et Durabilité : Africa Energy Corp Réduit Ses Frais d’Exploitation pour 2023

Le bilan de la première moitié 2023 publié par Africa Energy Corp est très positif. La société a augmenté ses bénéfices et des découvertes importantes ont été effectuées dans le secteur de l’énergie pour l’Afrique.

Pour le trimestre se terminant le 30 juin 2023, l’entreprise a enregistré 1,2 million de dollars de frais d’exploitation, en comparaison avec 1,3 million de dollars pour la même période en 2022. Les coûts sont restés relativement stables par rapport à la période précédente.

Pour les six premiers mois de l’année se terminant le 30 juin 2023, l’entreprise a enregistré 3,4 millions de dollars de frais d’exploitation, comparés à 3,8 millions de dollars pour la même période en 2022. La diminution par rapport à la période précédente s’explique principalement par les coûts salariaux et les avantages sociaux, qui ont diminué de 0,5 million de dollars en raison d’une réduction des primes annuelles par rapport à la même période en 2022.

Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre de la transition énergétique, et d’un développement plus durable.

Nouvelle panne du réseau électrique nigérian entraîne des coupures massives dans le pays

Une défaillance soudaine sur le réseau national a interrompu l’alimentation en électricité de plusieurs régions du Nigeria, relançant les interrogations sur la stabilité du système de transport électrique.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.
en_114070920254540

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.
en_114030952540

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.
en_114030934540

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.
en_11401092046540

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.
en_11401092051540

Crise politique en France : la feuille de route énergétique menacée d’un nouveau report

La publication du décret de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue depuis deux ans, est compromise par les tensions politiques internes, mettant en péril les investissements stratégiques dans le nucléaire et les renouvelables.

L’EIA reporte plusieurs rapports clés après une réduction de 30 % de ses effectifs

L’Agence américaine d’information sur l’énergie reprogramme ou abandonne plusieurs publications, affectant la disponibilité de données critiques pour les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables.

Le Brésil démantèle un réseau criminel de 52 milliards BRL dans les carburants

Les autorités brésiliennes ont lancé une vaste opération ciblant un système de blanchiment lié au secteur des carburants, impliquant des fonds d’investissement, des fintechs et plus de 1 000 stations-services à travers le pays.
en_11403008282540

Le gaz naturel et le solaire bénéficient d’un large soutien aux États-Unis

Une étude nationale du cabinet Davies Group révèle que les Américains soutiennent massivement le développement simultané des énergies renouvelables et fossiles, avec un appui marqué pour le gaz naturel et l’énergie solaire.

Séoul impose une réduction de 25 % des capacités pétrochimiques pour stabiliser le secteur

Le gouvernement sud-coréen contraint dix groupes pétrochimiques à réduire jusqu’à 3,7 millions de tonnes de vapocraquage par an, assortissant ses aides financières et fiscales à des restructurations rapides et documentées.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99€ la 1ère année, puis 199€ /an.