Enel Green Power sollicite des projets qui élimineront ou réduiront l’impact olfactif des essais de puits géothermiques atmosphériques.
Le contexte
Enel Green Power indique que le projet doit porter sur l’atténuation des nuisances olfactives dans les zones proches des essais de puits géothermiques. De plus, il doit intégrer le contrôle des niveaux de sulfure d’hydrogène. La solution doit pouvoir s’appliquer à des puits présentant des caractéristiques différentes.
Ainsi, le projet doit prendre en considération le débit, la température et la pression. De plus, la solution doit prendre en compte la teneur en gaz et la composition chimique des émanations. En outre, la solution lauréate bénéficiera d’une récompense jusque $20.000.
L’entreprise explorait précédemment l’injection dans le puits de peroxyde d’hydrogène à travers des tubes enroulés. La réduction du sulfure d’hydrogène par cette méthode rencontrait un succès. Cependant, cette solution ne peut se déployer de manière permanente.
La méthodologie
Enel Green Power souligne deux problèmes principaux. Un rejet d’hydrogène sulfuré autour de la tête de puits obligeant les personnels à s’éloigner. La libération dans l’atmosphère de sulfure d’hydrogène et de composés organiques volatils pendant deux à dix jours.
Au cours des essais de l’entreprise, une surveillance de l’air par stations fixes et mobiles mesurait la concentration de sulfure d’hydrogène. Il s’agit de respecter les seuils de concentration préconisés par l’OMS. À ce jour aucune solution technique ne fait l’objet de proposition.
Cependant, des méthodes acceptables semblent en mesure de séparer le sulfure d’hydrogène du courant d’eau ou traiter l’ensemble du fluide. Il s’agit maintenant de réduire ou d’éliminer l’impact olfactif lors des essais de puits géothermiques. Il s’agira également de respecter certaines exigences de solution.
Les exigences
Les tests devront se conformer aux normes de sécurités européennes. Les solutions devront être transportables par camion. L’objectif de réduction des émanations dans l’atmosphère devra atteindre les 90%.
Le traitement du fluide devra s’opérer pendant toutes les phases du test. Il devra également convenir aux puits avec une pression entre 1 et 40 bars. La température s’établira dans la plage 100 – 300 degrés Celsius.
Il sera nécessaire de prendre en compte également la présence de composés organiques volatils. La solution ne devra pas nécessiter de récipient sous pression pour stocker les sous-produits. Enfin, le résultat devra atteindre une réduction de 98% des émissions de sulfure d’hydrogène dans l’atmosphère.