Le géant italien de l’énergie, Enel, a annoncé jeudi des résultats préliminaires dépassant les attentes. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 140,5 milliards d’euros, nettement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient 101,83 milliards d’euros, selon le consensus du fournisseur de services financiers Factset Estimates.
Hausse des prix et des volumes de ventes
La hausse des prix et des volumes des ventes en Italie et en Espagne ont été les principaux facteurs de ce bond spectaculaire des recettes. Le chiffre d’affaires d’Enel a connu une croissance de 63,9%, ce qui démontre la résilience du groupe dans un contexte géopolitique, énergétique et économique défavorable.
Accroissement de l’Ebitda
Enel a également annoncé un accroissement de 9,3% de son excédent brut d’exploitation (Ebitda) à 18,8 milliards d’euros. Hors éléments exceptionnels, l’Ebitda a atteint 19,7 milliards d’euros, en hausse de 2,6%, dépassant l’objectif de 19 à 19,6 milliards d’euros que le groupe s’était fixé pour 2022.
Malgré la croissance de ses recettes, la dette nette d’Enel a augmenté de 16,2% à 60,1 milliards d’euros en raison des investissements. Cependant, le groupe a précisé que la dette avait commencé à décroître au quatrième trimestre.
Plan stratégique 2023-2025
En novembre dernier, Enel avait annoncé prévoir des cessions d’actifs de 21 milliards d’euros dans le cadre de son plan stratégique 2023-2025. Ce plan vise à réduire son endettement et à se concentrer sur six marchés clés, à savoir l’Italie, l’Espagne, les Etats-Unis, le Brésil, le Chili et la Colombie. Le groupe a également entamé en décembre des négociations exclusives avec le fournisseur d’énergie grec public PPC sur la cession potentielle de tous ses actifs en Roumanie.
Enel s’est fixé pour objectif d’investir 37 milliards d’euros sur la période 2023-2025, dont environ 17 milliards dans les énergies renouvelables. Ce nouvel investissement accélérera la transition verte entamée par le groupe en 2014.