En Belgique, Engie s’oppose à la CPN

En Belgique, la Commission des dispositions nucléaires (CPN), informe Engie des provisions de démantèlement nucléaire du pays. 

En Belgique, la Commission des dispositions nucléaires (CPN), informe Engie des provisions de démantèlement nucléaire du pays.

Un litige financier

La Belgique, publie la révision triennale des provisions pour le démantèlement des centrales nucléaires et la gestion du combustible usé. Engie fermait une première centrale belge et la CPN augmente les provisions pour les fermetures. En effet, la CPN augmente les provisions de €3,3 milliards.

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Engie considère cette augmentation pour le démantèlement des centrales en Belgique comme injustifiée. Plus précisément, Synatom filiale d’Engi devrait augmenter ses provisions de €2,9 milliards. Electrabel, autre filiale du groupe français, subirait une hausse des provisions de €0,4 milliard.

La CPN avance plusieurs raisons pour justifier cette augmentation. Tout d’abord, elle prévoit une diminution du taux d’actualisation des provisions couvrant la gestion du combustible usé. De plus, la CPN procède à une révision des scénarios industriels pour le démantèlement des centrales de Belgique.

Une augmentation des coûts opérationnels

En Belgique, Engie estime cette révision sur les provisions pour le démantèlement des centrales, injustifiée et disproportionnée. Engie fera des contre-propositions et évalue un possible recours devant la Cour des marchés en cas de désaccord. La société française prévoit désormais une augmentation des coûts opérationnels.

Engie estime que la plupart, des risques entre déjà en compte dans l’évaluation faite par ses filiales Synatom et Electrabel. En outre, selon l’entreprise, rien ne justifie la baisse du taux d’actualisation pour la gestion du combustible usé compte tenu de la hausse actuelle des taux d’intérêt. Engie préconise une hausse des provisions de seulement €0,9 milliard.

Enfin, sans incidence sur la révision de la CPN, Engie pourrait effectuer un recours contre les autorités en Belgique. Le retard pris par ces dernières sur la mise en œuvre de solutions pour la gestion des déchets nucléaires fait encourir à Engie des coûts supplémentaires. Ceux-ci s’élèveraient à €1,3 milliard.

 

 

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