L’Égypte accueillera la COP 27. Dans ce contexte, le Président égyptien Abdel Fattah El-Sisi rencontre le Dr. Forrest, fondateur de Fortescue Future Industries (FFI). De fait, il souhaite discuter des possibilités de développement de l’hydrogène renouvelable dans le pays avant la COP27.
L’Égypte souhaite développer son potentiel
L’accueil de FFI par Abdel Fattah El-Sisi fait suite à un accord déjà signé par la société. Celui-ci prévoyait de mener des études pour un potentiel projet d’hydrogène renouvelable d’une capacité installée de 9,2 GW.
Le projet répond à des objectifs communs entre l’Égypte et l’entreprise. D’une part, le pays possède un potentiel notable en termes d’énergie renouvelable et une volonté de l’exploiter. D’autre part, FFI veut aider à la décarbonation. En ce sens, le Dr. Forrest a souhaité souligner l’importance de cette collaboration:
« L’Égypte est en passe de devenir une puissance mondiale dans la chaîne de valeur de l’énergie renouvelable et sera prête à le montrer au monde entier lors de la COP27. »
Il déclare également que l’Égypte possède d’excellentes ressources éoliennes et solaires. Par ailleurs, elles seraient en mesure de générer de l’énergie renouvelable en grande quantité. Cela permettant de produire de l’électricité, de l’hydrogène et de l’ammoniac renouvelable.
En parallèle, FFI s’engage à fournir des avantages sociaux, environnementaux et économiques par le biais de ses installations. Ainsi, la région bénéficie de la présence de FFI en Égypte.
Des objectifs communs
La réunion entre le Président égyptien et FFI a abordé en particulier la possible collaboration entre le secteur de l’électricité de l’Égypte et le FFI. Ceci, dans le but de produire de l’hydrogène renouvelable et de l’ammoniac vert à partir de sources d’énergie 100% renouvelables. Les ressources seraient ainsi essentiellement éoliennes et solaires.
Par ailleurs, le projet participe à l’atteinte des buts de la société FFI. De cette manière, elle tente de soutenir l’industrie visant à atteindre la neutralité carbone pour les émissions de portée 1 et 2 d’ici 2030. Puis, l’atteinte du net zéro d’ici 2040.