EDF a finalisé un accord salarial pour 2025, signé unanimement par ses quatre syndicats représentatifs (CFE-CGC, CGT, CFDT et FO). Cet accord prévoit une augmentation globale atteignant 2,7 %, incluant 1,9 % d’augmentations individuelles et 0,8 % d’augmentation générale appliquée au niveau de la branche.
Les discussions, conclues le 24 décembre, marquent une étape importante dans les négociations annuelles des industries électriques et gazières. Selon Laurent Koessler, porte-parole de la CFE-Énergies, ce compromis reflète une volonté de stabilisation salariale pour les 140 000 salariés concernés.
Une structure salariale propre au secteur
Dans le secteur des industries électriques et gazières, les augmentations salariales suivent un mécanisme en deux étapes. Les revalorisations générales sont décidées au niveau de la branche et s’appliquent à toutes les entreprises, tandis que des enveloppes spécifiques sont négociées individuellement par chaque société.
L’intersyndicale, regroupant la CGT, la CFE-CGC, la CFDT et FO, avait initialement réclamé une enveloppe individuelle de 2,3 %. Bien que l’accord final se limite à 1,9 %, il a été approuvé à la majorité, notamment par la CGT avec un vote favorable de 76 %.
Progrès chez EDF, incertitudes dans le gaz
Si EDF et ses filiales, comme Enedis, ont réussi à conclure leurs négociations, des incertitudes demeurent dans certaines entreprises gazières stratégiques. Storengy (stockages souterrains), Elengy (terminaux méthaniers) et GRTgaz (transport de gaz) restent en discussion avec leurs syndicats.
Ces entreprises, essentielles pour l’approvisionnement énergétique en gaz naturel, reprendront les négociations en janvier 2025. Elles avaient été parmi les plus touchées par les grèves nationales du 5 décembre, témoignant de tensions persistantes sur les conditions de travail et les rémunérations.
Un consensus général dans le secteur électrique
Dans les industries électriques, les négociations semblent marquer un consensus global. Enedis, filiale d’EDF spécialisée dans le réseau de distribution, a également signé des accords similaires. Ces évolutions traduisent une volonté partagée de garantir la stabilité sociale et économique dans ce secteur clé.