Discussions avec Rolls-Royce pour des réacteurs SMR en Suède et Finlande

L'industrie nucléaire se tourne vers les réacteurs modulaires pour assurer son avenir. Avec l'annonce des discussions entre Fortum et Rolls-Royce pour la construction de petits réacteurs nucléaires en Scandinavie, cette technologie innovante pourrait bientôt devenir une réalité.

L’énergéticien finlandais Fortum a annoncé mardi des discussions avec le groupe britannique Rolls-Royce pour construire des small Modular Reactor (SMR) en Suède et en Finlande. Cette annonce intervient après le retour de la droite au pouvoir en Suède à l’automne dernier, avec la volonté de construire au moins deux nouveaux réacteurs dans le pays nordique, qui en exploite six.

Fortum et la filiale SMR de Rolls-Royce vont explorer conjointement les possibilités pour déployer des small Modular Reactor (SMR) en Finlande et en Suède. Rolls-Royce cherche à construire son premier SMR d’une puissance de 470 mégawatts et d’une durée de vie de 60 ans, supposé être plus rapide à construire qu’un réacteur nucléaire plus grand.

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Un accord similaire à celui de Rolls-Royce avait été annoncé par Fortum avec EDF en décembre dernier, avec des discussions à la fois pour des EPR et des SMR. Le groupe public suédois Vattenfall examine également la construction de SMR en Suède.

Les réacteurs SMR ou Advanced modular reactors (AMR) comptent environ 70 à 80 projets à travers le monde. Se voulant l’avenir du nucléaire civil, ces réacteurs modulaires ont la particularité d’être plus petits que les réacteurs classiques et d’être construits en usine, ce qui permet de les déployer plus rapidement et à moindre coût. Le premier SMR au monde, sous la forme d’un navire-centrale flottant, avait été mis en service dans l’Extreme-Orient russe en 2019.

La construction de nouveaux réacteurs nucléaires est au coeur des enjeux environnementaux actuels, car le nucléaire représente une source d’énergie non émettrice de gaz à effet de serre et donc moins polluante que les énergies fossiles. Toutefois, le nucléaire soulève également des inquiétudes quant à la sécurité des installations et la gestion des déchets radioactifs.

En Finlande, un réacteur EPR construit par le groupe français Areva s’apprête à entrer en service normal dans les semaines à venir après un chantier interminable de près de 18 ans. Mais un projet de réacteur nucléaire construit par le russe Rosatom vient d’être abandonné à la suite de l’invasion de l’Ukraine, laissant en suspens la question d’un autre nouveau réacteur.

En conclusion, les discussions entre Fortum et Rolls-Royce pour la construction de petits réacteurs nucléaires SMR en Suède et en Finlande illustrent l’intérêt croissant pour cette technologie dans le domaine de l’énergie nucléaire. Alors que les grands réacteurs ont souvent fait face à des retards et des coûts élevés, les SMR offrent une alternative plus rapide à construire et plus flexible en termes de capacité. Avec environ 70 à 80 projets de réacteurs SMR dans le monde, il est clair que cette technologie est en train de devenir une réalité pour l’industrie nucléaire.

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