Le Danemark vient de dévoiler un portefeuille de développement du CIP à la COP26. Celui-ci comprend, pour un tiers, 30 GW d’éolien offshore. Le reste se partage entre 20 GW d’éolien terrestre, du solaire et des projets dits power-to-X concernant l’hydrogène vert.
Le Danemark choisit CIP spécialisé dans l’éolien offshore
CIP est connu pour être le plus grand gestionnaire mondial de fonds dédié aux énergies renouvelables. Son domaine de prédilection est la gestion de projets d’éolien offshore comme en Allemagne, aux États-Unis ou en Écosse. Gérant actuellement 8 fonds représentant 16 milliards d’euros, elle totalise 30 GW d’éolien offshore dans le monde.
Pour cette raison, le Danemark a choisi le CIP pour gérer ses investissements dans les énergies renouvelables. Son directeur associé, Jakob Baruel Poulsen, prévoit en moyenne, €10 milliards d’investissements annuels entre 2022 et 2030. Il a également ajouté que les financements annexes (banques, partenaires) pourraient faire monter la somme à €20 milliards par an.
Une diversité de projets
CIP dispose également d’une expérience dans les projets d’éolien terrestre au Royaume-Uni et de transmission en Allemagne. Elle s’est également engagée à gérer des projets de stockage énergétique, d’électrification, de biocarburants avancés et d’hydrogène vert.
L’entreprise participe notamment au projet danois de concevoir les premiers îlots énergétiques au monde. Selon M. Poulsen, les technologies développées, notamment l’éolien offshore, peuvent s’étendre à plusieurs marchés (mer du Nord, Asie, États-Unis). Il prévient que « des mesures politiques rapides sont nécessaires pour accélérer le rythme du développement des énergies renouvelables ».
Le Danemark et CIP cherchent ainsi à « atteindre les objectifs de l’accord de Paris pour limiter l’augmentation de la température ».