En Chine, la croissance record de la demande de gaz pousse le pays à signer des contrats à long terme avec les États-Unis. L’État américain pourrait devenir le deuxième plus important fournisseur de GNL de la Chine.
La Chine importe 25 millions de t/an de GNL américain
Depuis début 2021, huit entreprises chinoises ont signé une douzaine de contrats à long terme avec des fournisseurs étrangers. 40% de l’ensemble des contrats se rapporte au GNL américain. Ces contrats témoignent d’une forte demande et des avantages du gaz américain qui dispose d’une flexibilité de destination.
Signé au moment du pic des prix spot, l’ensemble de ces accords représente 25 millions de t/an de GNL selon S&P Global Platts. Le GNL et le gaz naturel constituent potentiellement des éléments importants dans le plan de transition énergétique de Pékin.
Les États-Unis représentent 11% des imports gazier chinois
Par conséquent, la part du gaz américain dans le mix énergétique chinois tend à croitre. Ainsi, en 2020, 3% seulement des contrats d’importation de gaz étaient signés avec les États-Unis. En 2021, la part monte à 11%.
Cela répond avant tout à la hausse de la demande gazière post-pandémique. Pourtant, la part du gaz australien dans les importations a quand même baissé. Elle passe en effet de 40% des importations chinoises de gaz en 2020, à 39,7% en 2021. Avec 25,9 millions de t/an, l’Australie reste tout de même le premier partenaire gazier de la Chine.
En revanche, la concurrence se renforce entre les fournisseurs. Outre l’Australie et les États-Unis, le Qatar fournit 24% du gaz chinois, tandis que le russe Novatek en fournit 15%.
Augmentation des contrats à long terme
En 2021, la Chine signe 70% de contrats d’importation de gaz à long terme. En 2025, ce seront 75% des contrats. Le pays anticipe donc une hausse continue de la demande gazière. Le GNL américain dispose pour cela d’un avantage : la flexibilité de ses destinations.
En outre, la Chine tend à dépasser le Japon et à devenir le premier importateur mondial de GNL.
