La Chine via la firme CNPC va recevoir jusqu’à 51 milliards de mètres cubes de gaz du Turkménistan. Cette décision fait suite à un nouvel accord qui prévoit en contrepartie une aide au Turkménistan pour augmenter sa production. La Chine projette de se concentrer particulièrement sur le site de Galkynysh, dont le développement est l’un des principaux projets.
La Chine exploite 3 nouveaux puits gaziers au Turkménistan
Entre autres, CNCP a profité de la cérémonie de lancement pour présenter ses nouveaux projets. En effet, le pays prévoit d’exploiter trois nouveaux puits sur le champ, produisant chacun environ 3 millions de mètres cubes par jour. En échange d’une telle exploitation, le pays bénéficiera de 17 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Cet accord n’est pas sans intérêt pour la Chine, puisque le pays a pour principal projet de sécuriser le gazoduc reliant au Kazakhstan. En scellant un accord accordant une telle production à la Chine, le pays a l’occasion de sécuriser la route qu’elle emprunte.
La Chine importera 50% de gaz d’Asie Centrale en plus par an
Un nouvel accord dont le bénéfice n’est pas en reste, puisque la Chine bénéficiait déjà de 30 milliards de m3 de gaz en provenance d’Asie centrale. Le Turkménistan, de son côté, a l’occasion de diversifier son complexe énergétique en augmentant sa production de gaz.
En somme, cette nouvelle stratégie entre les deux pays se présente comme la continuité des précédentes mesures prises. La Chine a ici l’opportunité de sécuriser son gaz et son itinéraire, alors que le Turkménistan voit l’efficacité du gaz augmenter. Un accord que le principal client du Turkménistan n’a toujours pas commenté, CNPC étant, pour l’heure, injoignable.