La CFCT (Commodity Futures Trading Commission), chargée de la protection des fraudes, manipulations et autres pratiques abusives, est favorable à la limitation de son autorité.
CFCT : Une expansion inappropriée
L’investissement des consommateurs dans les monnaies numériques ne cesse de croître ces dernières années. Ces dernières sont pourtant sujettes à de très fortes fluctuations de valeur. C’est pourquoi l’administration Biden souhaite améliorer le contrôle des marchés d’actifs numériques, et ainsi remédier aux lacunes de surveillances actuelles.
Le président de la CFCT déclare être favorable à l’imposition de limites à l’expansion des pouvoirs réglementaires de son agence. Selon John Boozman, sénateur de l’Arkansas, une telle expansion représente une « future dérive de mission » sur les marchés au comptant traditionnel des matières premières.
Monsieur Rostin Benham, président de la CFCT, n’émet aucune opposition à cela. Il propose d’user de la voie législative afin d’être chirurgicalement limité aux seuls actifs de matières premières numériques, et à aucune autre matière première.
Respecter les principes fondamentaux
Le président de la CFCT recommande une structure réglementaire sur les actifs numériques. Il propose une structure similaire à celles des marchés qu’il règlemente actuellement.
Il déclare :
« Nous devons intégrer des principes fondamentaux tels que la transparence prénégociation, (…) et des règles claires et cohérentes concernant la garde, le règlement, la compensation et d’autres éléments du processus de négociation ».
Priorité à la protection des consommateurs et de l’environnement
La présidente de la Commission, Debbie Stabenow, pointe l’importance d’un cadre respectueux des consommateurs et de l’environnement. En effet, cela permettra ainsi de maintenir la stabilité et la compétitivité des marchés.
D’autre part, il est essentiel d’aborder les impacts climatiques liés aux technologies numériques. L’extraction de certains actifs numériques requiert aujourd’hui une grande quantité d’énergie.
M. Benham charge donc l’une des unités de la CFCT d’examiner les conséquences environnementales et climatiques liées aux actifs numériques.
Qu’en est-il de l’emprunte carbone ?
Sandra Ro, PDG du Global Blockchain Business Council, propose plusieurs alternatives pour réduire l’impact environnemental des actifs numériques, et de leur émission carbone. Premièrement, elle encourage les entreprises d’extractions de cryptomonnaies à s’installer dans des lieux plus adéquats. Lieux dans lesquels la surveillance et la visibilité sont mieux appropriés.
Elle préconise également un recours plus important aux énergies renouvelables, notamment dans le secteur privé.
En outre, de nombreuses questions restent en suspens sur la future règlementation des actifs numériques, et sur l’expansion de l’autorité de la CFCT. Des efforts sont en cours afin de développer un protocole financier décentralisé.