BP conclut que la production d’hydrogène et d’ammoniac vert à grande échelle à partir d’énergies renouvelables est techniquement réalisable en Australie.
BP soutenu par le gouvernement australien
L’étude de BP confirme également la conviction de l’entreprise que, grâce à ses vastes ressources solaires et éoliennes, à l’infrastructure existante et à la proximité de grands marchés à long terme, l’Australie-Occidentale est une région idéale pour développer des actifs d’énergie renouvelable à grande échelle. Ces actifs pourront à leur tour produire de l’hydrogène vert et/ou de l’ammoniac vert pour les marchés nationaux et d’exportation.
L’étude de faisabilité a fourni à BP de précieuses informations sur le potentiel de production d’hydrogène et d’ammoniac verts. La firme mettra ces informations à la disposition du public dans le cadre d’un accord de partage des connaissances avec ARENA, afin de faire progresser le développement et l’utilisation de l’hydrogène vert.
L’hydrogène vert est produit à partir de l’électrolyse de l’eau, en utilisant une énergie renouvelable. Il peut servir de carburant et de source d’énergie dans les industries difficiles à décarboner. L’ammoniac vert est produit en combinant l’hydrogène vert et l’azote et peut servir de vecteur d’hydrogène, ce qui présente des avantages par rapport au transport d’hydrogène pur.
« BP soutient fermement l’accent mis par le gouvernement australien sur la technologie et la Technology Investment Roadmap, qui a identifié l’hydrogène comme une technologie prioritaire à faibles émissions, essentielle à la décarbonation des processus industriels. Je suis convaincu que cette étude apportera une contribution précieuse à la stratégie du gouvernement pour accélérer les technologies émergentes, et je remercie le gouvernement pour son soutien. », déclare Frédéric Baudry, Président de BP Australia.
Continuer d’investir
Annoncée en mai 2020, l’étude de faisabilité a examiné simultanément les implications financières et techniques d’une chaîne d’approvisionnement en hydrogène et en ammoniac renouvelables entièrement intégrée. Elle a considéré la chaîne d’approvisionnement en hydrogène et les marchés intérieurs et d’exportation à deux échelles : une échelle de démonstration/pilote (4000 tonnes d’hydrogène produisant jusqu’à 20.000 tonnes d’ammoniac) et une échelle commerciale (200.000 tonnes d’hydrogène produisant jusqu’à 1 Mt d’ammoniac).
L’étude a souligné qu’en fonction de l’emplacement et de l’échelle, d’importants investissements supplémentaires dans les infrastructures seraient nécessaires, notamment pour les services portuaires, électriques et d’eau. De plus, pour bénéficier au maximum des rendements économiques, les marchés de l’hydrogène renouvelable et de l’ammoniac doivent être davantage développés. L’étude a révélé qu’il faudra une échelle importante pour que l’utilisation généralisée de l’hydrogène comme carburant soit commercialement viable.
Pour cela, BP continuera à travailler avec les principales parties prenantes pour élaborer des projets intégrés d’hydrogène vert en Australie-Occidentale. La firme s’efforcera de définir les solutions techniques et d’infrastructure, la demande des clients et les modèles commerciaux qui seraient nécessaires pour un développement réussi.